Trump veut lever l’ordonnance de non-divulgation dans l’affaire de l’argent de silence
Les procureurs de New York s’opposent à la demande de Donald Trump de lever l’ordonnance de non-divulgation dans l’affaire du hush money. Le Bureau du procureur du district de Manhattan a demandé au juge Juan Merchan de maintenir l’ordonnance de non-divulgation en place au moins jusqu’à l’audience de détermination de la peine le 11 juillet et « la résolution de tout recours post-trial ». Les avocats de Trump ont demandé à Merchan d’annuler l’ordonnance de non-divulgation, arguant que les motifs pour celle-ci n’existent plus car le procès s’était conclu après que Trump ait été reconnu coupable de tous les chefs d’accusation en relation avec le paiement de hush money à Stormy Daniels en 2016.
Les procureurs ont souligné dans une lettre à Merchan que l’ordonnance de non-divulgation était basée « non seulement sur la nécessité d’éviter des menaces à l’équité du procès lui-même… mais également sur l’obligation plus large du tribunal à prévenir tout dommage réel à l’intégrité des procédures ». Trump avait été condamné à une amende de 10 000 dollars pendant son procès pour violation de l’ordonnance de non-divulgation.
L’ordonnance lui interdit de faire des déclarations publiques sur les témoins, les procureurs, le personnel du tribunal, les jurés, les membres de la famille de Merchan et du procureur Alvin Bragg. Les avocats de Trump ont plaidé en faveur de la levée de l’ordonnance, affirmant que celle-ci restreignait ses droits du Premier Amendement alors qu’il faisait campagne en tant que candidat républicain. Ils ont souligné le besoin pour Trump de mener une campagne sans entraves, notamment en vue d’un débat prévu le 27 juin entre lui et le président Joe Biden.
En conclusion, la décision de maintenir ou de lever l’ordonnance de non-divulgation sur Donald Trump dans l’affaire du hush money devra être soigneusement pesée pour garantir l’intégrité des procédures tout en respectant les droits constitutionnels du candidat potentiel à la présidentielle. La justice devra trouver un équilibre entre ces deux impératifs pour assurer un déroulement équitable du processus judiciaire.