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Théories du complot sur le déni des élections explosent sur X. Cette fois, elles viennent de la gauche

À l’heure actuelle, le décompte des voix de l’Associated Press est en effet inférieur de 16 millions de voix à celui de l’élection de 2020, mais l’explication est tout simplement triviale : la totalité des votes n’a pas encore été comptabilisée. Selon David Becker, directeur exécutif du Center for Election Innovation and Research, le déni de l’élection est antidémocratique, qu’il vienne de la gauche ou de la droite. Il affirme que non, 20 millions de votes ne sont pas manquants, car les votes sont encore en cours de comptage dans de nombreux États, y compris des millions en Californie uniquement. Il est prévu que le nombre de votes en 2024 soit très proche de celui de 2020, une fois que tous les votes auront été comptabilisés.

Les théories du complot commencent à prendre de l’ampleur vers 2 heures du matin (heure de l’Est), selon les données de PeakMetrics, ce qui correspond approximativement à l’heure à laquelle l’élection a été déclarée en faveur de Trump. Malgré le coucher des Américains, le nombre de publications n’a pas diminué. À 8 heures du matin (heure de l’Est), le nombre de publications par heure a augmenté à 31 991. PeakMetrics a noté une augmentation constante des publications sur le recomptage de Kamala / votes manquants tout au long de la nuit. Ces théories du complot n’ont cependant jamais reçu le soutien du candidat.

Contrairement au mouvement de déni de l’élection en 2020, qui était inspiré par le refus de Trump d’accepter les résultats, ces théories du complot n’ont pas reçu de soutien de la part du candidat cette fois-ci. Harris a exhorté ses partisans à accepter les résultats et leur a assuré que son équipe « prendra part à un transfert pacifique du pouvoir ». L’auteur Mike Rothschild souligne que toute théorie du complot qui semble improbable suscitera toujours des spéculations sur ce qui s’est réellement passé. Il déclare que l’idée selon laquelle des millions de votes sont manquants et que des menaces de bombes russes ont sabordé la campagne d’Harris est factuellement incorrecte. Il ajoute que blâmer la victoire de Trump sur des théories du complot relève de l’irréalité.

En conclusion, le déni de l’élection est un phénomène antidémocratique, qu’il vienne de la gauche ou de la droite. Il est important de garder à l’esprit que les théories du complot ne sont pas fondées sur des faits et peuvent semer la confusion et la méfiance dans la société. Il est essentiel de faire preuve de vigilance et de s’appuyer sur des sources fiables pour s’informer de manière objective.