Revue de la BMW Série 1 2024, Prix & Spécifications
Avec l’arrivée de l’entrée de gamme non électrifiée 116 qui ne sera pas disponible au Royaume-Uni, le modèle 120 testé ici est le modèle de base. Propulsé par un moteur trois cylindres de 1,5 litre, sa puissance maximale est nettement supérieure aux 134 ch offerts par le modèle 118i de la génération précédente, qui constituait le point de départ de la gamme. C’est une amélioration bienvenue et cela aide la Série 1 à rester compétitive par rapport à ses concurrentes : son temps de 0 à 100 km/h de 7,8 secondes est juste un peu plus rapide que celui de la 118i, bien qu’elle manque toujours de la puissance du 120d diesel non disponible au Royaume-Uni.
Ce moteur n’est pas le plus caractéristique, mais grâce à son boost électrique, il est assez réactif et offre suffisamment de puissance pour la plupart des usages. Il a une bonne accélération à basse vitesse, tout en conservant une stabilité à des vitesses autoroutières, et il est également agréablement silencieux. En mode Sport, en jouant avec l’accélérateur, vous obtiendrez plus de son et de réponse de la part du moteur, mais celui-ci est au mieux lorsqu’il est utilisé pour une conduite discrète et tranquille, comme la plupart des acheteurs de berline familiale le feraient.
Nous devrions le tester en comparaison directe avec une A3 ou une Classe A, mais la Série 1 peut certainement se défendre. Avec le M135, la puissance supplémentaire est évidente. Bien qu’il y ait une légère réduction de puissance par rapport à la génération précédente (le plaçant légèrement derrière à la fois la Mercedes-AMG A35 et la Volkswagen Golf R), on aurait du mal à remarquer ces 6 ch ‘manquants’ : elle complètera toujours le sprint de 0 à 100 km/h en 4,9 secondes et dégage une furiosité plaisante d’une berline sportive.
Cela est en partie dû au fait que le couple maximal de 295 lb-pi peut être atteint à seulement 2000 tr/min, offrant une poussée accélérative agréable. Si vous utilisez l’accélérateur à fond, la boîte automatique fait un bon travail en maintenant les rapports plus longtemps pour exploiter ce couple, ou vous pouvez utiliser les palettes montées sur le volant pour un contrôle encore plus précis. Le différentiel à glissement limité sur l’essieu avant et le système de traction intégrale (qui fonctionne principalement en mode traction avant mais peut envoyer jusqu’à la moitié de la puissance sur l’essieu arrière) font en sorte que la M135 offre une traction exceptionnelle, même sur les routes humides.
À des charges plus élevées, le moteur sonne un peu artificiel, tandis qu’en conduite détendue, il se montre étonnamment inoffensif.