Politique

Rachel Reeves devrait révéler un déficit de plusieurs milliards dans les finances publiques

Chancelière Rachel Reeves a confirmé qu’elle révélera un audit du Trésor sur les pressions des dépenses publiques héritées par le nouveau gouvernement, qui pourrait voir des revendications d’un « trou noir » de plusieurs dizaines de milliards de livres sterling.

En participant au sommet des ministres des finances du G20 à Rio de Janeiro, la chancelière a déclaré que la déclaration au Parlement lundi montrerait « l’honnêteté » sur l’ampleur du défi auquel est confronté le parti travailliste.

Elle s’est engagée à « réparer le désordre que nous avons hérité » mais n’a pas confirmé les spéculations selon lesquelles le « trou noir » s’élèverait à plus de 20 milliards de livres sterling par an.

Les fonctionnaires du Trésor ont rassemblé une longue liste de décisions concernant les services publics nécessitant une attention urgente, mais elle n’est pas encore finalisée. Le nouveau gouvernement suggérera que son prédécesseur a laissé divers services publics cruciaux non financés, notamment dans les domaines des salaires publics et des prisons.

Une source travailliste a déclaré : « Lundi, le public britannique va enfin voir l’ampleur des dommages causés par les conservateurs aux finances publiques. Ils ont dépensé l’argent des contribuables sans compter car ils savaient que quelqu’un d’autre devrait payer la facture. Il revient maintenant au Labour de réparer les fondations de notre économie et ce travail a déjà commencé. »

La chancelière devrait accepter des règlements de salaires pour les travailleurs du secteur public supérieurs à l’inflation après avoir été avertie par des organismes de régulation indépendants des défis en matière de recrutement et de rétention, et avoir calculé que le public est impatient de tourner la page sur des mois de grèves.

Les ministres du cabinet ont passé la semaine à dire qu’un examen approfondi de leurs livres ministériels a révélé des problèmes plus « sévères » que prévu. L’opposition affirme qu’il s’agit d’un effort élaboré pour préparer le public à des hausses d’impôts lors du budget d’automne.

Le « trou noir » se produit car le gouvernement affirme qu’il doit dépenser plus d’argent pour maintenir le bon fonctionnement des services publics. Cependant, les gouvernements établissent leurs propres règles sur la manière dont ils doivent emprunter pour financer des services publics comme le NHS et sur la gestion de la dette accumulée par le pays.

L’argent supplémentaire que le gouvernement doit trouver pour atteindre les objectifs qu’il s’est fixés en matière de dette à l’avenir a été qualifié de « trou noir ». L’ancien chancelier Jeremy Hunt aurait peut-être suggéré de ne pas dépenser ces sommes.

M. Hunt a reconnu à la BBC cette semaine qu’il n’aurait pas pu financer des réductions d’impôts immédiates si les conservateurs avaient remporté les élections. Certains économistes ont suggéré pendant les élections que bon nombre de ces pressions budgétaires, et la possibilité que des impôts doivent être augmentés pour les financer, étaient évidentes et auraient dû être clarifiées pour les électeurs.

Bien que la BBC comprenne qu’il n’y aura pas d’annonces de politique fiscale lundi, l’implication de l’audit est que le Trésor passera l’été à rechercher des économies supplémentaires ou des recettes fiscales supplémentaires pour combler ce « trou noir ». Un pronostic plus optimiste de l’autorité indépendante de prévision, l’Office for Budget Responsibility, aiderait également à améliorer certains choix difficiles.

En conclusion, la révélation de l’audit du Trésor sur les pressions des dépenses publiques héritées par le nouveau gouvernement met en lumière les défis financiers importants auxquels le parti travailliste est confronté. Il est clair que des mesures drastiques devront être prises pour rectifier la situation et garantir la stabilité économique du pays. Les décisions sur les hausses d’impôts et les économies à réaliser seront cruciales pour l’avenir de l’économie britannique.