Politique

Qui Trump considère-t-il comme des « ennemis de l’intérieur »?

Dans l’Arizona, Donald Trump persiste à attaquer ses « ennemis de l’intérieur »

Dans une série de discours et d’interviews récents, l’ancien président Donald Trump s’est montré de plus en plus obsédé par les Américains qu’il estime lui avoir nui ou trahi. Il les considère comme étant pires que les adversaires étrangers des États-Unis. Trump a clairement exprimé son désir d’utiliser le pouvoir du gouvernement fédéral, y compris l’armée, pour les pourchasser.

L’idée que Trump envisage de régler des griefs personnels depuis le Bureau ovale a tellement alarmé certains de ses anciens hauts conseillers qu’ils l’ont qualifié de fasciste. La vice-présidente Kamala Harris, rivale démocrate de Trump, a également estimé que son idéologie autoritaire et ultranationaliste le décrivait bien.

Certains des partisans de Trump estiment que ses discours de vengeance sont justifiés ou exagérés. Cependant, ses détracteurs avertissent que les gardes-fous qui l’ont maintenu en échec – les conseillers et les fonctionnaires qui ont ignoré des ordres potentiellement illégaux ou l’ont écarté des idées problématiques – ne seront pas présents lors d’un deuxième mandat.

Trump désigne généralement ses ennemis de manière nébuleuse : la gauche radicale, les communistes, l’État profond ou simplement « eux ». Cependant, il arrive parfois qu’il les nomme directement. On peut citer les exemples de ses attaques récentes contre le congressman démocrate Adam Schiff, l’ancienne présidente de la Chambre des représentants Nancy Pelosi et les journalistes en général.

En résumé, la persistance de Donald Trump à attaquer ses ennemis intérieurs montre la division persistante dans le pays et soulève des inquiétudes quant à une éventuelle reconduction de ses politiques autoritaires en cas de retour au pouvoir. Ses détracteurs appellent à la vigilance pour défendre la démocratie et les institutions face à de telles menaces.