Technologie

Ne nous blâmez pas pour la souffrance des gens

Les cybercriminels responsables de perturbations majeures dans les hôpitaux de Londres disent être « désolés » pour tout le mal causé, mais « ne pas être fautifs ». Le groupe de ransomware, appelé Qilin, affirme avoir mené une attaque cybernétique en guise de protestation politique contre les actions du gouvernement britannique dans une guerre non divulguée. Cependant, les experts restent sceptiques quant à cette justification, soulignant que les criminels mentent régulièrement.

Malgré les excuses des pirates, les conséquences de leur attaque sont dramatiques, avec plus de 1 000 opérations et rendez-vous reportés et un incident critique déclaré. Les hackers affirment que le gouvernement britannique est à blâmer, car il ne soutient pas la guerre non spécifiée. Ils refusent de divulguer leur emplacement précis, invoquant des raisons de sécurité.

Cette attaque est la première fois que le groupe Qilin motive ses piratages par des motifs politiques, bien qu’il ait déjà mené des attaques criminelles contre diverses institutions depuis 2022. En demandant une rançon en Bitcoin pour restituer les systèmes infectés, les pirates menacent actuellement de publier les données volées de Synnovis. Malgré l’interview avec la BBC, lorsqu’on leur a demandé de justifier leur action, les hackers ont refusé de répondre davantage.

En fin de compte, peu importe les raisons invoquées par Qilin, l’impact de leur attaque est indéniable. Les conséquences pour les patients et le personnel hospitalier sont dévastatrices, soulignant l’importance de la lutte contre les cybercriminels pour préserver la sécurité et la stabilité des systèmes de santé et de la société dans son ensemble.