Microsoft et Meta entraînent les actions technologiques à la baisse en raison de préoccupations concernant les dépenses en intelligence artificielle
Les actions ont fortement chuté jeudi, entraînées par le secteur technologique. Les actions de Microsoft et Meta ont baissé en raison de préoccupations renouvelées concernant les dépenses liées à l’intelligence artificielle. Pendant ce temps, les demandes d’allocations chômage ont diminué plus que prévu, tandis que le calcul préféré de l’inflation de la Fed s’est rapproché de 2%.
Les actions américaines ont fortement chuté jeudi, avec le Nasdaq riche en technologie glissant de près de 3% alors que Meta et Microsoft subissaient des pertes importantes. Cette vente massive de technologie a été déclenchée par les derniers résultats des entreprises de grande capitalisation qui ont pour la plupart dépassé les estimations mais déçu les investisseurs dans d’autres domaines, exacerbant les inquiétudes concernant les importants investissements dans l’intelligence artificielle. Le S&P 500 a chuté de près de 2%, tandis que le Dow Jones Industrial Average a perdu plus de 370 points.
La majeure partie de la déception est venue des prévisions des géants de la technologie. Microsoft a déclaré s’attendre à ce que le chiffre d’affaires du trimestre en cours se situe entre 68,1 et 69,1 milliards de dollars, alors que les analystes interrogés par FactSet s’attendaient à 69,89 milliards de dollars. L’entreprise a attribué ralentissement partiellement à son investissement dans la capacité informatique en nuage pour la demande en intelligence artificielle. L’action de Microsoft a chuté de 6% pour clôturer à 406,35 dollars. Meta, quant à elle, a déclaré qu’elle s’attendait à une augmentation des dépenses en capitaux au cours de l’année à venir alors qu’elle continue de dépenser dans l’intelligence artificielle et a réévalué sa prévision de dépenses en capitaux pour cette année à une fourchette de 38 à 40 milliards de dollars.
Par ailleurs, les investisseurs ont également digéré l’indice d’inflation préféré de la Réserve fédérale. L’indice des dépenses de consommation personnelle a baissé à 2,1% sur un an en septembre, contre 2,2% en août, mais le noyau de l’indice – qui exclut les prix volatils de l’alimentation et de l’énergie – est ressorti plus élevé que prévu à 2,7%. Les demandes d’allocations chômage ont quant à elles baissé de plus que prévu à 216 000 la semaine dernière, soit une chute de 12 000 par rapport à la semaine précédente.
En conclusion, la chute des actions jeudi a été principalement causée par les résultats trimestriels des grandes entreprises technologiques et les inquiétudes concernant les investissements massifs dans l’intelligence artificielle. Malgré des revenus décevants et des prévisions de dépenses en capitaux plus élevées, les analystes restent optimistes quant à la capacité de ces entreprises à générer des revenus et à réaliser des investissements rentables à long terme.