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L’Indonésie refuse de payer une rançon de 8 millions de dollars après une cyberattaque ayant compromis le centre de données national.

Un groupe de hackers demande une rançon de 8 millions de dollars après avoir compromis le centre de données national de l’Indonésie

Le centre de données national de l’Indonésie a été compromis par un groupe de hackers demandant une rançon de 8 millions de dollars que le gouvernement dit qu’il ne paiera pas. Cette cyberattaque a perturbé les services de plus de 200 agences gouvernementales tant au niveau national que régional depuis jeudi dernier. Bien que certains services gouvernementaux aient été rétablis, comme les services d’immigration dans les aéroports, d’autres services, tels que les licences d’investissement, sont toujours en cours de restauration.

Les hackers ont retenu des données en otage et ont proposé une clé d’accès en échange de la rançon de 8 millions de dollars. Les autorités locales et étrangères collaborent pour enquêter et tenter de briser le chiffrement rendant les données inaccessibles. Le ministre de la Communication et de l’Informatique a déclaré que le gouvernement ne paiera pas la rançon et que des mesures sont prises pour récupérer les données et enquêter sur l’attaque.

Cette attaque ransomware est la plus sévère d’une série d’attaques qui ont frappé les agences gouvernementales et les entreprises indonésiennes depuis 2017. Il est critiqué que l’infrastructure cybernétique et les systèmes de serveurs ne sont pas bien gérés.

Il est souligné que les attaques ransomware seraient moins impactantes si le gouvernement disposait d’une bonne sauvegarde pouvant prendre automatiquement le relais du serveur principal du centre de données national lors d’une cyberattaque. Des attaques similaires ont déjà touché la banque centrale et le ministère de la Santé dans le passé, démontrant l’importance d’une sécurité renforcée des données sensibles.