Les aspirants candidats de la télé-réalité ne semblent pas réels
Dans cet article, l’impact croissant de l’intelligence artificielle (IA) sur l’industrie de la télé-réalité est mis en lumière. Valerie Penso-Cuculich, directrice de casting pour des émissions telles que Love Island USA, The Real Housewives of Dubai et The Millionaire Matchmaker, souligne que les candidats utilisent de plus en plus l’IA pour altérer leur apparence sur les réseaux sociaux, rendant ainsi le processus de sélection plus compliqué.
D’un côté positif, l’IA a permis d’accélérer la transcription des entretiens avec les candidats, en simplifiant le tri et l’analyse des enregistrements. Cependant, l’avocat John Delaney souligne les défis juridiques et réglementaires croissants liés à l’utilisation de l’IA dans la production de télé-réalité, notamment en ce qui concerne l’utilisation non autorisée de contenus générés par l’IA.
Mandy Stadmiller met en avant le cas de Kyland Young, un participant de télé-réalité poursuivant une application d’IA pour avoir utilisé son image de manière non autorisée. Elle fait également référence à l’utilisation de l’IA comme outil de scénarisation dans des émissions telles que Deep Fake Love, soulevant des questions sur le potentiel impact psychologique de telles manipulations.
Jill Zarin, une star de télé-réalité, a créé un clone numérique d’elle-même grâce à l’IA pour répondre aux questions du public. Cette initiative illustre la manière dont les célébrités peuvent tirer parti de l’IA pour répondre à la demande croissante d’interaction et de contenu personnalisé.
Enfin, le producteur vétéran Alex Baskin exprime son scepticisme quant à l’utilisation généralisée de l’IA dans la télé-réalité, soulignant l’importance de l’expérience humaine dans la création et la production de ces émissions.
En conclusion, l’article met en lumière les divers aspects de l’interaction entre l’IA et la télé-réalité, soulignant à la fois les opportunités et les défis que cette technologie apporte à l’industrie du divertissement.