Entreprise

Le S&P 500 pourrait subir une baisse de 5% des bénéfices en raison des réformes fiscales proposées par Harris, selon Goldman Sachs

La proposition de Kamala Harris de relever les impôts des entreprises pourrait nuire aux bénéfices des sociétés du S&P 500, selon Goldman Sachs. La candidate démocrate propose d’augmenter le taux d’imposition des sociétés à 28% contre 21% actuellement. Cette mesure vise à garantir que les grandes entreprises paient leur juste part d’impôts. Selon les analystes de Goldman Sachs, une telle augmentation de la taxation pourrait réduire les bénéfices des entreprises du S&P 500 de 5%.

En outre, l’ajout de la taxation des revenus étrangers et une augmentation du taux d’imposition minimum alternatif à 21% contre 15% pourraient réduire les bénéfices de ces entreprises jusqu’à 8%. En revanche, la proposition de Donald Trump de réduire le taux d’imposition des entreprises domestiques à 15% pourrait augmenter les bénéfices du S&P 500 de 4%.

Goldman Sachs souligne que le taux d’imposition corporatif effectif moyen pour les sociétés du S&P 500 est actuellement de 19%, malgré un taux statutaire de 26% pour les revenus domestiques. Selon les projections de la banque, chaque point de pourcentage de changement dans le taux d’imposition des revenus domestiques aux États-Unis aurait un impact d’environ 1% sur les bénéfices par action du S&P 500, soit environ 2 dollars par action.

La montée de Kamala Harris en tant que candidate démocrate a insufflé un nouvel élan à une campagne démocrate qui avait des doutes sur les chances de Joe Biden. Alors que les sondages montraient une avance de Trump sur Biden, Harris a depuis pris la tête du candidat républicain dans certains sondages d’opinion nationaux.

En fin de compte, le débat sur l’impact des politiques fiscales des candidats sur les bénéfices des entreprises du S&P 500 soulève des questions cruciales sur la direction que pourrait prendre l’économie américaine après les élections de novembre. Les investisseurs et les entreprises surveilleront de près ces développements pour anticiper les possibles répercussions sur les marchés financiers et l’économie dans son ensemble.