Politique

Le procès débute sur la confrontation de l’autoroute du ‘Trump Train’ au Texas

Un procès fédéral doit débuter lundi sur les allégations selon lesquelles les partisans de l’ancien président Donald Trump ont menacé et harcelé un convoi de campagne Biden-Harris au Texas il y a quatre ans, perturbant la campagne lors du dernier jour de vote anticipé.

Le procès civil sur le soi-disant « Trump Train » intervient alors que Trump et la vice-présidente Kamala Harris s’engagent dans les deux derniers mois de leur combat acharné pour la Maison Blanche en novembre.

Les démocrates présents dans le bus ont affirmé avoir craint pour leur vie alors que les partisans de Trump, dans des dizaines de camions et voitures, causaient presque des collisions, harcelant leur convoi pendant plus de 90 minutes, percutant la voiture d’un membre de l’équipe de campagne Biden-Harris et obligeant plusieurs fois le conducteur du bus à changer brusquement de voie pour des raisons de sécurité.

Le procès vise six défendeurs, les accusant de violer le « Ku Klux Klan Act », une loi fédérale de 1871 visant à mettre fin à la violence politique et aux tactiques d’intimidation. Cette même loi a été utilisée en partie pour inculper Trump pour des accusations d’ingérence électorale fédérale concernant ses tentatives de renverser les résultats de l’élection de 2020 avant l’insurrection du Capitole américain du 6 janvier.

Les vidéos de la confrontation du 30 octobre 2020, partagées sur les réseaux sociaux, montrent un groupe de voitures et de camionnettes, nombre d’entre eux ornés de grands drapeaux Trump, roulant aux côtés du bus de campagne alors qu’il se rendait de San Antonio à Austin. Les partisans de Trump ont parfois encerclé le bus, ralenti sa progression, l’empêché de quitter l’autoroute et forcé le conducteur du bus à faire des manœuvres évitantes pour éviter une collision.

Le procès, qui cherche des dommages-intérêts non spécifiés, allègue que les défendeurs étaient membres de groupes locaux près de San Antonio qui ont coordonné la confrontation.

L’avocat de trois des défendeurs a affirmé que ses clients avaient agi légalement et n’avaient pas porté atteinte aux droits de libre parole de ceux présents dans le bus. « C’est davantage une question constitutionnelle », a-t-il déclaré. Le juge Robert Pitman, nommé par l’ancien président Barack Obama, devrait présider le procès de lundi.

En conclusion, il est clair que ce procès souligne le besoin de protéger la démocratie, les droits des électeurs et d’assurer la sécurité des campagnes électorales. Les actions des défendeurs dans cette affaire soulignent l’importance de garantir des élections libres, équitables et sans violence, et de tenir les responsables de toute intimidation politique en compte.