Politique

Le Premier ministre réfléchit sur le ‘chagrin et la douleur’ un an après l’attaque du 7 octobre

Un an après les attaques du 7 octobre en Israël, Sir Keir Starmer a déclaré que c’était « un jour de tristesse et de douleur », appelant à la libération « immédiate et inconditionnelle » des otages toujours détenus à Gaza. Lors d’une intervention à la Chambre des communes, le premier ministre a loué la « dignité et la détermination » des familles des personnes captives du Hamas, soulignant que leur douleur est toujours aussi vive un an après. Les attaques du 7 octobre ont été qualifiées par Sir Keir de « nées de la haine » et visant non seulement des individus, mais aussi les communautés juives, leur mode de vie et l’État d’Israël, symbole de sécurité pour les Juifs dans le monde.

Il a rendu hommage aux 15 citoyens britanniques tués lors des raids initiaux, ainsi qu’à une autre personne décédée depuis sa capture. Au total, 97 otages restent toujours portés disparus, dont Mandy Damari, une jeune femme britannico-israélienne de 28 ans. Sa mère a décrit l’enfer de ne pas connaître le sort de sa fille et a appelé le gouvernement britannique à faire davantage pour obtenir la libération des otages.

Les attaques du 7 octobre ont déclenché une invasion israélienne à Gaza pour libérer les otages et démanteler le Hamas, entraînant une augmentation des crimes haineux contre les Juifs et les musulmans au Royaume-Uni. Sir Keir a affirmé que son gouvernement soutiendrait toutes les communautés contre la haine envers les Juifs et les musulmans.

Il a également souligné les victimes du conflit qui s’est intensifié au Moyen-Orient après les attaques, avec des pertes importantes du côté palestinien et des actes de violence se propageant à la frontière nord d’Israël avec le Liban. Sir Keir a exprimé la nécessité d’une solution diplomatique à long terme garantissant la sécurité d’Israël et l’établissement d’un État palestinien.

En réaffirmant son engagement pour un accord de cessez-le-feu à Gaza, Sir Keir a souligné la nécessité d’une approche humble face à la tragédie qui a touché la région, appelant à la compassion et à l’action pour mettre fin à la violence et instaurer la paix.