Politique

Le juge rejette la tentative de Hunter Biden d’utiliser la décision de Trump pour faire rejeter son dossier de taxe fédérale

Un juge fédéral rejette la demande de Hunter Biden de rejeter les accusations fiscales contre lui

Un juge fédéral a refusé lundi la dernière tentative de Hunter Biden de rejeter les accusations fiscales portées contre lui, ouvrant la voie à son procès qui devrait commencer le mois prochain en Californie.

Les avocats de Hunter Biden avaient encouragé le juge à rejeter l’affaire qui l’accuse d’un stratagème sur quatre ans pour éviter de payer au moins 1,4 million de dollars d’impôts, en citant une décision en Floride qui avait rejeté une poursuite distincte contre l’ancien président Donald Trump.

Le juge de district Aileen Cannon avait rejeté le cas des documents classifiés de Trump le mois dernier, arguant que le conseiller spécial Jack Smith, qui avait déposé ces accusations, avait été illégalement nommé par le département de la Justice. Le département de la Justice a fait appel de cette décision.

Les avocats de Hunter Biden avaient fait valoir que la même logique devrait s’appliquer dans son cas, qui avait été porté par un autre conseiller spécial du département de la Justice.

Cependant, le juge de district Mark Scarsi a noté dans sa décision qu’il avait déjà rejeté un précédent défi de Hunter Biden à la nomination du conseiller spécial David Weiss. Le juge a déclaré qu’il n’y avait « aucune base valable pour reconsidérer » cette décision.

Scarsi, nommé par Trump, avait accusé les avocats de Hunter Biden de faire des « fausses déclarations » dans leur requête pour rejeter l’affaire. Il a ordonné aux avocats de Hunter Biden d’expliquer pourquoi ils ne devraient pas être sanctionnés.

Les avocats de Hunter Biden ont répondu qu’ils n’avaient « jamais cherché à induire en erreur » la cour.

Dans son ordonnance lundi, le juge a déclaré qu’il ne sanctionnerait pas les avocats de la défense après avoir modifié leur requête, mais a souligné que « la franchise est primordiale ».

Une audience dans l’affaire est prévue pour mercredi, où le juge devrait entendre les arguments sur les preuves que l’accusation et la défense pourront présenter aux jurés.

Il s’agit du deuxième procès criminel en quelques mois contre le fils du président, qui a été condamné en juin de trois chefs d’accusation dans une affaire fédérale distincte liée à l’achat d’une arme en 2018.