Le fondateur de Kakao, le géant technologique sud-coréen, arrêté dans une affaire de manipulation du cours de l’action

Un fondateur de Kakao Corp arrêté pour manipulation de cours de bourse

Le fondateur de la société technologique géante Kakao Corp a été arrêté par les procureurs sud-coréens pour manipulation présumée des cours de bourse pendant le rachat d’une agence majeure de K-pop l’année dernière.

L’arrestation de Kim a eu lieu après que le tribunal de district du sud de Séoul a approuvé un mandat d’arrêt, invoquant des préoccupations selon lesquelles il pourrait fuir ou détruire des preuves.

Les procureurs ont jusqu’à 20 jours pour enquêter sur Kim et décider s’ils doivent l’inculper, a déclaré un procureur de haut rang au bureau du procureur du district de Séoul.

Kim est accusé d’avoir orchestré et approuvé des stratagèmes pour collaborer avec l’opérateur d’un fonds de capital-investissement afin de manipuler le cours de l’action de l’agence de K-pop SM Entertainment pour empêcher Hybe Corp, la société mère d’une autre puissance de la K-pop derrière la sensation mondiale BTS, d’acheter SM Entertainment.

Kim, âgé de 58 ans, a nié les allégations, selon le bureau des procureurs de Séoul. Il n’a pas été immédiatement disponible pour commenter.

Kakao Corp est surtout connu pour son application de chat mobile très populaire, appelée Kakao Talk. La société a utilisé la popularité de son messenger mobile pour se diversifier dans la banque, les achats en ligne et d’autres services ces dernières années.

Le cours de l’action de Kakao a chuté de près de 5% mardi.

Les principaux dirigeants de SM Entertainment s’étaient opposés à la tentative de Hybe d’augmenter sa participation dans l’entreprise, la qualifiant de tentative de prise de contrôle hostile et affirmant qu’elle entraînerait une monopolisation de l’industrie, faisant monter les coûts pour les fans. Ils ont également déclaré que les artistes de SM pourraient ne pas être prioritaires si Hybe contrôlait la société.

Les principaux dirigeants de SM avaient soutenu l’offre publique d’achat de Kakao comme une offre « amicale », et avaient décrit la société technologique comme le « partenaire coopératif stratégique optimal ».