Le DNC a embrassé l’espoir. La musique a joué un rôle principal.
Malgré les spéculations effrénées, Beyoncé n’est jamais apparue lors de la Convention nationale démocrate de cette année à Chicago. Cependant, la musique a joué un rôle clé lors de ce rassemblement.
La chanson de la superstar « Freedom » est devenue un hymne de campagne pour la vice-présidente Kamala Harris depuis que le président Biden a annoncé qu’il ne se présenterait plus à la réélection. La chanson entraînante de 2016 déclare triomphalement « Je vais continuer à courir car un gagnant ne cesse jamais de se battre ». Elle s’aligne avec la joie que les experts disent imprégner la campagne de Harris.
Un des moments les plus mémorables de la Convention nationale démocrate a été la remise de voix cérémonielle, au cours de laquelle les délégués démocrates ont annoncé leurs votes pour Harris. DJ Cassidy a joué une chanson unique pour représenter chaque État.
La célébration musicale a mis les fans debout et enjoués longtemps avant que Harris n’accepte la nomination démocrate à la présidence. C’est un contraste saisissant avec l’ambiance de la remise de voix lors de la convention de 2020, qui s’est tenue virtuellement en raison de la pandémie de COVID-19.
La Convention nationale démocrate n’est pas étrangère aux moments musicaux. Les clips des participants à la convention de 1996 dansant sur le remix de la « Macarena », sorti récemment à l’époque, deviennent viraux tous les quatre ans. Il est possible que les organisateurs aient voulu reproduire et développer ce type de moment musical mémorable. La campagne de Harris a déjà été riche en références culturelles, en utilisant une chanson d’une des plus grandes stars de la pop au monde comme son hymne officiel et en observant le monde débattre de savoir si elle incarne les idéaux de l’album « Brat » de Charli XCX.
Le déploiement de la joie et de l’espoir a été un objectif précoce de la campagne de Harris. Dans son premier discours en tant que colistier de Harris, le gouverneur Tim Walz a remercié Harris d’avoir « ramené la joie », et un jour plus tard, Harris a qualifié le ticket démocrate de « guerriers joyeux ». En conséquence, ses partisans vivent un moment culturel exceptionnellement enthousiaste.
« La tendance est à l’Obamacore – l’éruption de luminosité et de positivité qui a envahi la culture populaire lors de l’élection de notre premier président noir en 2008 », a écrit Nate Jones de Vulture.
La campagne de Harris et ses partisans semblent suivre la même stratégie de message optimiste et d’adoption de références à la culture pop. Lors de son discours à la Convention nationale démocrate, l’ancienne première dame Michelle Obama a déclaré que « l’espoir renaît » et que « quelque chose de merveilleusement magique flotte dans l’air ».
« Nous devons être dignes de ce moment. C’est maintenant à notre tour de faire ce que les générations précédentes ont fait, guidées par l’optimisme et la foi », a déclaré Harris lors de son discours d’acceptation de la nomination le jeudi, dernier jour de la Convention nationale démocrate. Elle a condamné l’ancien président Donald Trump, mais a terminé sur une note positive.
C’est un contraste net avec la position plus sombre de Trump en tant que candidat à la présidence républicaine. « Je pense que notre pays est, en ce moment, dans la position la plus dangereuse qu’il ait jamais été, d’un point de vue économique, d’un point de vue de la sécurité », a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse le 8 août.
Beyoncé n’a peut-être pas assisté à la Convention nationale démocrate, mais sa musique accompagnera Harris sur la route. Notamment, la pop star a chanté l’hymne national lors de l’investiture d’Obama en 2013, alors peut-être que l’équipe de Harris embrasse l’espoir « Obamacore » et que nous les verrons tous les deux ensemble sur une scène encore plus grande en janvier.
