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Le dernier | Les urnes ouvertes pour le second tour de l’élection en Iran pour remplacer un président décédé dans un accident d’hélicoptère.

Les Iraniens se rendent aux urnes pour un second tour des élections présidentielles en vue de remplacer le regretté Président Ebrahim Raisi, décédé dans un crash d’hélicoptère en mai. Les candidats en lice sont l’ancien négociateur nucléaire Saeed Jalili et le réformiste Masoud Pezeshkian, qui prône un retour à l’accord nucléaire de 2015 avec les puissances mondiales.

Les enjeux de cette élection incluent une répression renouvelée sur le port obligatoire du voile pour les femmes, une hausse proposée du prix de l’essence, ainsi que des années de malaise économique marquées par un chômage généralisé et une inflation élevée. Malgré une faible participation lors du premier tour, il reste incertain combien d’Iraniens participeront au vote ce vendredi.

Bien que le Guide suprême de 85 ans, l’Ayatollah Ali Khamenei, ait le dernier mot sur toutes les questions d’État, les présidents peuvent orienter l’Iran vers la confrontation ou les négociations avec l’Occident.

Ce second tour a vu une participation légère similaire à celle de la semaine précédente. Des forces de sécurité étaient également déployées dans les rues pour assurer le bon déroulement du vote. Les électeurs ont exprimé des préférences variées, certains soutenant Jalili alors que d’autres préfèrent Pezeshkian pour son expérience politique.

Malgré les appels au vote, l’ancien Président Mahmoud Ahmadinejad, exclu de la course, a déclaré qu’il ne soutiendrait aucun candidat.

La République islamique, tiraillée entre les tensions avec l’Occident et les luttes internes, voit deux candidats s’affronter pour le poste présidentiel. Jalili incarne la ligne dure tandis que Pezeshkian est perçu comme plus modéré, bénéficiant du soutien de Zarif, ancien ministre des Affaires étrangères.

Les élections présidentielles en Iran ont un impact sur les politiques intérieures et extérieures du pays, avec le Leader suprême jouant un rôle clé dans la prise de décisions. Malgré un système électoral complexe et des restrictions sévères, les Iraniens cherchent à se faire entendre à travers leur vote.