Politique

Le chef de l’aile armée du Hamas Mohammed Deif tué lors d’une frappe aérienne à Gaza

Un haut responsable du Hamas tué dans une frappe aérienne israélienne

Israel a annoncé jeudi avoir tué le chef de l’aile militaire du Hamas, Mohammed Deif, lors d’une frappe aérienne en juillet. Cette nouvelle a été confirmée par les Forces de défense israéliennes, qui ont passé plusieurs semaines à enquêter sur la mort de Deif suite à la frappe dans la ville de Khan Younis, dans la bande de Gaza.

Le Hamas n’a pas encore commenté l’annonce des autorités israéliennes. Selon Israël, Deif et Yahya Sinwar, le chef du Hamas dans la bande de Gaza, étaient les principaux planificateurs de l’attaque du 7 octobre qui a causé la mort de 1200 personnes. Cette attaque a déclenché la guerre en cours entre Israël et le Hamas, ainsi que l’offensive militaire israélienne à Gaza.

La frappe qui a tué Deif s’est déroulée le 13 juillet et a touché un campement de tentes où vivaient de nombreux Palestiniens déplacés. Plus de 90 personnes ont été tuées dans cette frappe selon les autorités sanitaires de Gaza. Cette annonce intervient un jour après la mort du leader politique du Hamas, Ismail Haniyeh, dans une attaque à Téhéran. Les analystes régionaux estiment que ces décès successifs de hauts responsables du Hamas et du Hezbollah ont ébranlé les espoirs de cessez-le-feu à court terme.

Mohammed Deif, surnommé « l’Oussama Ben Laden de Gaza » par le ministre israélien de la Défense Yoav Gallant, a dirigé les Brigades Ezzedine al-Qassam du Hamas depuis les années 1990. Il était peu visible en public et est considéré comme un architecte de nombreux attentats suicides et attaques à la roquette contre Israël. La mort de Deif est perçue comme un pas important dans le démantèlement du Hamas en tant que force militaire et autorité gouvernementale à Gaza.

Israel a annoncé poursuivre sa lutte contre les terroristes du Hamas responsables de l’attaque du 7 octobre jusqu’à ce que la mission soit accomplie. Malgré ces frappes ciblées, les tensions dans la région sont toujours très élevées et le risque d’escalade reste présent.