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L’astuce budgétaire qui pourrait atténuer le coup fiscal

Les règles d’emprunt constituent un pilier central des politiques économiques des pays développés. En effet, la crédibilité des gouvernements sur les marchés financiers et auprès des contribuables repose en grande partie sur la capacité à respecter ces règles. En Grande-Bretagne, la Chancelière Rachel Reeves est confrontée au défi de réparer un déficit de 22 milliards de livres dans les finances publiques tout en mettant fin à l’austérité et en investissant dans des domaines clés tels que les hôpitaux et les routes.

Pour concilier ces objectifs contradictoires sans recourir à d’importantes hausses d’impôts, Rachel Reeves envisage une pirouette comptable. En modifiant la définition de la dette et en adoptant une approche plus large de l’évaluation des actifs publics, elle pourrait dégager des marges de manœuvre supplémentaires pour les dépenses. Cette stratégie, bien que contestée par certains conservateurs, pourrait permettre à la Chancelière de financer des investissements essentiels tout en limitant les pressions fiscales sur les contribuables.

Cependant, malgré ces manœuvres budgétaires, il est probable que des hausses d’impôts restent inévitables pour combler le déficit et financer les priorités du gouvernement labouriste. Les gagnants et les perdants de ces mesures seront déterminés par la Chancelière, laissant les contribuables britanniques dans l’attente du Budget du 30 octobre pour en savoir plus sur son plan de relance économique.