Politique

La SEC poursuit Patrick Orlando, ancien PDG de Trump Media SPAC, pour fraude présumée

Un ancien PDG poursuivi par la SEC pour avoir menti sur la fusion avec Trump Media

La Securities and Exchange Commission (SEC) des États-Unis a intenté un procès contre l’ancien PDG de la société à capitaux propres vide qui a fusionné avec Trump Media, l’accusant d’avoir menti sur les intentions de sa société de fusionner avec la startup de médias sociaux de Donald Trump.

Patrick Orlando aurait menti dans des dépôts publics en affirmant que sa société, Digital World Acquisition Corp., n’avait contacté aucun possible candidat à la fusion et n’avait aucun plan spécifique de fusion, selon l’accusation déposée par la commission mercredi soir devant la cour fédérale de Washington, D.C.

« Orlando savait que ces déclarations étaient fausses », allègue la plainte civile de la SEC.

« Il avait personnellement engagé de nombreuses discussions approfondies » avec les représentants de Trump Media, et il avait ciblé l’entreprise « depuis des mois », a affirmé la SEC.

La SEC a demandé à la cour d’obliger Orlando à renoncer à « tous les gains illicites » résultant de ses prétendues violations, ainsi que des sanctions civiles et une injonction permanente l’empêchant de se livrer à ce type de comportement.

Orlando et Trump Media n’ont pas répondu immédiatement aux demandes de commentaires de CNBC.

Trump Media et Digital World ont finalisé leur fusion publique en mars, permettant à l’entreprise derrière la plateforme Truth Social de coter en bourse sous le symbole boursier DJT.

En conclusion, la SEC ne tolère pas les mensonges et les manipulations dans le domaine financier, et elle agit fermement pour protéger les investisseurs et préserver l’intégrité des marchés. Les individus qui enfreignent les règles seront tenus responsables et devront rendre compte de leurs actions.