Politique

La PM bangladaise Sheikh Hasina fuit, un gouvernement intérimaire sera formé

Le Premier ministre du Bangladesh, Sheikh Hasina, démissionne et quitte le pays après des manifestations qui ont dégénéré en violences et ont fait des centaines de morts. Les protestations ont débuté contre les quotas d’emplois et ont fini par demander le départ de Hasina. Son départ en exil met fin à 15 ans de pouvoir et laisse le pays dans une période révolutionnaire. L’armée annonce la formation d’un gouvernement intérimaire et appelle à un retour à la paix et à la non-violence.

La démission de Hasina, qui a régné sur le pays pendant 20 des 30 dernières années, survient après des violences meurtrières provoquées par les manifestations. Les manifestants ont pris d’assaut la résidence présidentielle et vandalisé des bâtiments publics. Hasina quitte le pays pour des raisons de sécurité, laissant derrière elle un pays en proie à l’agitation politique et sociale.

Les troubles au Bangladesh font suite à des protestations étudiantes contre les quotas d’emplois jugés favorables au parti de Hasina. La situation économique du pays est également préoccupante, avec une croissance lente, une inflation et un chômage en hausse. Malgré les critiques, le fils de Hasina défend le bilan de sa mère, affirmant qu’elle a redressé le pays et en a fait l’un des tigres asiatiques.

La démission de Hasina ouvre la voie à un gouvernement intérimaire qui devra assurer une transition démocratique et pacifique. Les États-Unis appellent à un processus de formation du gouvernement inclusif et à la fin des violences pour restaurer la paix. Les experts soulignent l’importance de garantir l’État de droit, d’éviter les représailles et de préserver la réputation internationale du Bangladesh.

Les violences au Bangladesh ont entraîné un lourd bilan humain et économique, avec des pertes en vies humaines et des destructions matérielles. La communauté internationale appelle à la retenue et à un retour à la stabilité pour éviter une escalade du conflit. Malgré les défis, l’espoir d’une transition démocratique reste présent, même si l’intervention de l’armée soulève des interrogations sur l’avenir politique du pays.

En conclusion, la démission de Sheikh Hasina marque un tournant dans l’histoire du Bangladesh et soulève des questions sur l’avenir politique du pays. La transition vers un gouvernement intérimaire et la recherche de stabilité seront des défis majeurs pour le Bangladesh dans les semaines à venir. La communauté internationale doit soutenir le pays dans cette période critique pour éviter une nouvelle escalade des violences.