Technologie

La crise des deepfakes qui frappe des centaines d’écoles

La technologie deepfake est utilisée pour créer des images pornographiques fausses et préjudiciables en Corée du Sud

Le scandale du deepfake a récemment éclaté en Corée du Sud, révélant un réseau de création et de partage d’images pornographiques manipulées utilisant la technologie deepfake. Cette pratique malveillante, ciblant principalement des femmes et des adolescentes, est devenue un sujet crucial de préoccupation pour les autorités et les défenseurs des droits des femmes dans le pays.

L’article raconte l’histoire d’une étudiante universitaire, Heejin, qui a été victime de cette pratique odieuse. Des images explicitement sexuelles et fausses d’elle-même ont été créées à l’aide de cette technologie sophistiquée et partagées en ligne, la plongeant dans la peur et l’angoisse. L’article révèle également comment la journaliste Ko Narin a mis au jour l’existence de groupes sur l’application de messagerie Telegram dédiés à la création de ces deepfakes, ciblant des jeunes filles et des adolescentes dans des universités, des lycées et même des collèges.

Les autorités coréennes ont récemment pris des mesures pour lutter contre cette menace croissante, annonçant des enquêtes sur l’application Telegram et envisageant des sanctions plus strictes pour les criminels impliqués. Cependant, les défenseurs des droits des femmes accusent le gouvernement d’avoir tardé à intervenir, permettant ainsi à cette forme d’abus numérique de prospérer en toute impunité.

Il est crucial de sensibiliser et d’éduquer les jeunes hommes sur les conséquences de leurs actions, ainsi que d’imposer des sanctions plus sévères aux créateurs et aux diffuseurs d’images deepfake. Le soutien aux victimes et la collaboration avec les plateformes en ligne pour supprimer ces contenus préjudiciables sont également essentiels pour lutter contre ce fléau.

En fin de compte, la solution à ce problème réside dans la promotion de l’égalité des genres et la sensibilisation à la violence en ligne. Le scandale du deepfake en Corée du Sud met en lumière les lacunes dans la protection des droits des femmes et soulève des questions cruciales sur la responsabilité des plateformes en ligne et des autorités dans la prévention de tels abus numériques.