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La cour accorde la garde à vue policière d’Imran Khan pour 10 jours dans les affaires d’émeutes du 9 mai | Actualités mondiale

Un tribunal anti-terroriste de Lahore a accordé à la police une garde à vue physique de 10 jours du fondateur du Parti Tehreek-e-Insaf (PTI) Imran Khan en lien avec 12 affaires découlant des émeutes du 9 mai, selon Dawn.

Les troubles ont éclaté à l’échelle nationale l’année dernière après que Imran Khan ait été détenu par les Rangers paramilitaires de la Haute Cour d’Islamabad lors d’une procédure judiciaire pour corruption.

Au cours des manifestations, des émeutes et des actes de vandalisme généralisés ont été signalés dans divers endroits, notamment la résidence du commandant du Corps de Lahore et le QG à Rawalpindi, comme le montrent les images des réseaux sociaux.

L’aile d’enquête de la police de Lahore, composée d’une équipe de 13 membres, s’est rendue à la prison d’Adiala samedi pour interroger Imran Khan sur les violences. Cependant, le chef du PTI a refusé de rencontrer l’équipe, qui cherchait à l’interroger sur des accusations liées à l’incitation aux troubles publics contre l’État, selon Dawn.

Selon le DIG de l’investigation de Lahore, Zeeshan Asghar, Imran Khan a été arrêté en tant que principal suspect dans 12 affaires enregistrées dans différents commissariats de police de Lahore. Les charges retenues contre lui vont de la provocation du public aux attaques contre les biens gouvernementaux et les installations militaires.

Les hauts responsables de la police ont spécifié que l’enquête se concentrait principalement sur deux affaires : l’attaque contre la résidence du commandant du corps de Lahore et la tour Askari.

Les affaires ont été déposées dans plusieurs commissariats, dont Sarwar Road, Gulberg, Race Course, Naseerabad, Shadman, et d’autres à Lahore.

Lors de l’audience d’aujourd’hui devant le tribunal anti-terroriste-I devant le juge Khalid Arshad, la police a demandé une garde à vue physique de 30 jours pour Imran Khan afin de faciliter davantage l’enquête sur les 12 affaires. Imran Khan est apparu via un appel vidéo depuis la prison d’Adiala, représenté par ses avocats Azhar Siddique et Usman Gul, qui ont objecté aux procédures à distance et ont insisté sur sa présence physique.

Après avoir entendu les arguments des deux parties, le juge Khalid Arshad a brièvement réservé son verdict et a ensuite accordé une garde à vue physique de 10 jours à Imran Khan. Cette garde à vue s’applique aux affaires enregistrées aux postes de police de Sarwar Road, Gulberg, Race Course, Shadman, Model Town et Mughalpura, totalisant cinq affaires à Sarwar Road, trois à Gulberg et une chacune aux autres postes mentionnés, selon Dawn.

En conclusion, l’affaire Imran Khan continue de susciter des controverses et des rebondissements dans le contexte politique tendu du Pakistan. Les accusations portées contre lui soulignent l’importance de l’état de droit et de la responsabilité des acteurs politiques dans le pays. Les prochains développements dans cette affaire seront surveillés de près par la population et les observateurs internationaux pour évaluer leur impact sur la démocratie et la stabilité du Pakistan.