Politique

La campagne de Trump accuse le Parti travailliste britannique d’ingérence électorale

L’accusation de l’ingérence étrangère dans les élections présidentielles américaines par la campagne de Donald Trump

La campagne de Donald Trump a accusé le Parti travailliste britannique du Premier ministre Keir Starmer de « l’ingérence étrangère flagrante » dans les élections présidentielles américaines après que ses volontaires se soient rendus aux États-Unis pour aider à faire campagne pour Kamala Harris.

La campagne a déposé une plainte auprès de la Commission électorale fédérale à Washington, demandant une enquête immédiate sur ce qu’elle a appelé « des contributions illégales faites par des étrangers par le Parti travailliste du Royaume-Uni et acceptées par Harris pour la présidente ».

La plainte faisait référence à des articles de presse et à un post LinkedIn désormais supprimé de Sofia Patel, responsable des opérations au Parti travailliste britannique, qui écrivait que « près de 100 » membres actuels et anciens du parti travailliste se rendraient aux États-Unis dans les semaines à venir pour aider à élire Harris, la vice-présidente démocrate.

« Ceux qui recherchent l’ingérence étrangère dans nos élections n’ont qu’à regarder le post LinkedIn, » dit la lettre de plainte. « L’ingérence se produit sous nos yeux. »

Le Parti travailliste de centre-gauche, qui voit les Démocrates américains comme son parti frère, a remporté une victoire écrasante en juillet. Starmer a depuis cherché à nouer des liens avec Trump, en le rencontrant à sa Trump Tower lors d’une visite à New York en septembre.

Starmer, en voyage à Samoa, a déclaré aux journalistes qu’il ne s’attendait pas à ce que la plainte affecte les relations avec Trump s’il remportait l’élection le 5 novembre, ajoutant que les volontaires du Labour étaient allés à presque toutes les élections américaines.

« Ils le font sur leur temps libre, en tant que volontaires, ils restent je pense chez d’autres volontaires là-bas, » a-t-il dit. « C’est ce qu’ils ont fait lors des élections précédentes, c’est ce qu’ils font dans cette élection et c’est très simple. »

En résumé, cette affaire soulève des questions sur l’ingérence étrangère présumée dans les élections américaines et les liens entre les partis politiques à travers les frontières, mais elle ne semble pas perturber les relations entre le Parti travailliste britannique et Donald Trump.