Kemi Badenoch déclare qu’elle adoptera une approche opposée à celle du Parti travailliste sur l’économie.
La nouvelle leader conservatrice Kemi Badenoch a récemment déclaré que son approche de l’économie serait « complètement opposée » à celle de la chancelière Rachel Reeves. Lors de son premier jour en fonction, elle a donné un aperçu de ses priorités politiques, notamment en ce qui concerne l’annulation de la hausse de la TVA pour les écoles privées. Elle a également admis que les conservateurs avaient fait « beaucoup d’erreurs » avant leur défaite électorale historique, mais a refusé de faire un bilan de ses prédécesseurs et a déclaré que le scandale du Partygate avait été « exagéré ».
En ce qui concerne les décisions prises par la chancelière d’augmenter les cotisations d’assurance nationale des employeurs, Badenoch a déclaré qu’elle n’était pas la chancelière et qu’elle avait « très peu » de députés. Elle a souligné que la hausse des impôts de cette manière n’aiderait pas à la croissance de l’économie et appauvrirait tout le monde. Cependant, elle s’est montrée catégorique sur le fait qu’elle annulerait la hausse de la TVA pour les écoles privées, car cela va à l’encontre des principes du parti.
Badenoch a également critiqué les politiques économiques de Rachel Reeves et la manière dont elle a parlé de son statut de première femme chancelière du Royaume-Uni en 800 ans. Elle a souligné l’importance de juger les gens sur leurs compétences plutôt que sur des caractéristiques superficielles telles que la couleur de la peau ou des yeux.
En ce qui concerne son prédécesseur Rishi Sunak, Badenoch a noté qu’il avait perdu la confiance des électeurs en raison du non-respect des promesses concernant l’immigration et les impôts. Elle a démissionné du cabinet de Boris Johnson en raison de sa gestion de l’affaire Chris Pincher, qui a donné l’impression que le gouvernement ne se préoccupait pas des citoyens.
Pour conclure, Badenoch a souligné l’importance de reconstruire la confiance et l’unité au sein du parti conservateur, tout en évitant les disputes internes. Elle a admis que regagner la confiance du public serait difficile, mais crucial pour le succès futur du parti. Enfin, elle a déclaré que le succès du parti Reform UK dirigé par Nigel Farage était le résultat de l’indécision du parti conservateur sur ses valeurs et son utilisation pour servir le peuple britannique. Si le parti conservateur parvient à clarifier ses valeurs et à les mettre en œuvre efficacement, il pourra contrer l’attrait de Reform UK et éviter la montée en puissance du Parti travailliste.