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Keir Starmer tente de définir l’engagement fiscal des « travailleurs »

Sir Keir Starmer a tenté de définir qui sont les « travailleurs », alors que ses projets fiscaux font l’objet d’un nouvel examen avant le budget de la semaine prochaine.

Le Labour avait promis lors des élections générales de ne pas augmenter les impôts des travailleurs, mais le parti n’avait pas défini qui il avait en tête.

Le gouvernement envisage d’augmenter les impôts sur les ventes d’actifs, comme les actions et les biens immobiliers, de geler les seuils de l’impôt sur le revenu et de modifier l’impôt sur les successions.

Le Premier ministre insiste sur le fait que les travailleurs ne seront pas touchés par ces changements, mais il a du mal à définir exactement qui il cherche à protéger des augmentations d’impôts.

Les conservateurs ont accusé le Labour de « réinventer » ce qui compte comme un travailleur, à l’approche du budget.

Lors d’une interview lors d’un sommet des dirigeants du Commonwealth, le Premier ministre a été interrogé sur le fait que ceux qui travaillent, mais qui touchent des revenus supplémentaires de biens tels que des actions ou des biens immobiliers, seraient considérés comme des travailleurs.

Il a répondu qu’ils « ne rentraient pas dans sa définition » mais a mis en garde contre les « suppositions » quant à ce que cela signifiait pour la politique fiscale.

Il a déclaré qu’il considérait un travailleur comme quelqu’un qui « sort pour gagner sa vie, généralement payé par un chèque mensuel » et qui ne peut pas « écrire un chèque pour sortir des difficultés ».

Par la suite, son porte-parole a tenté de clarifier que ceux qui ont « une petite épargne » pourraient toujours être définis comme des travailleurs.

Cela pourrait inclure des économies en espèces ou des actions et des parts dans des comptes d’épargne individuels (ISA) sans impôt, a-t-il suggéré.

Mais les ministres ont été réticents à traduire ces commentaires en chiffres.

Le Premier ministre a admis que sa propre définition était « large ».

Les personnes qu’il avait en tête, a-t-il ajouté, étaient celles qui « s’en sortent bien » mais avaient une « anxiété au fond de leur estomac » concernant les fins de mois si quelque chose d’inattendu survenait dans leur famille.

Le problème a pris une importance politique centrale à l’approche du budget de mercredi prochain, le premier du Labour depuis 2010, au milieu d’une dispute sur le fait que le parti respecte ou non les promesses faites dans son manifeste électoral.