Politique

John McCain ne soutiendrait pas Harris s’il voyait la frontière.

Le candidat à la vice-présidence républicaine, JD Vance, a déclaré jeudi depuis l’Arizona qu’il ne pense pas que l’ancien sénateur John McCain soutiendrait la vice-présidente Kamala Harris s’il était vivant et voyait la frontière sud aujourd’hui. Vance a fait cette remarque après que le fils du défunt sénateur ait soutenu Harris plus tôt cette semaine.

Selon Vance, McCain, l’un des sénateurs les plus aimés de l’Arizona et le candidat républicain à la présidentielle de 2008, ne soutiendrait pas Harris face à la situation actuelle à la frontière. McCain est décédé en 2018 d’un cancer agressif du cerveau. Il était un critique virulent de Donald Trump et a même demandé que l’ancien président ne soit pas autorisé à assister à ses funérailles. Trump, président à l’époque, n’a pas publié de déclaration d’éloge standard après la mort du défunt sénateur.

Plus tôt cette semaine, le fils de McCain, Jimmy McCain, a déclaré qu’il s’était inscrit en tant que démocrate et voterait pour Harris en novembre. En réaction à cet endorsement, Vance a souligné qu’il se soucie uniquement de ce que pensent les habitants de l’Arizona de la course présidentielle.

Malgré les différences entre McCain et Trump, Vance a insisté sur le fait que les querelles personnelles ne devraient pas l’emporter sur le service au pays. Il a également souligné l’importance de se concentrer sur les électeurs et sur la façon dont leur vie pourrait être améliorée en élisant Donald J. Trump.

Enfin, Wes Gullet, ancien directeur d’État de John McCain, a déclaré au nom de la campagne de Harris que McCain travaillait pour une solution à la frontière, et non pour politiser la question. Il a ajouté que le nom et l’héritage de McCain comptent en Arizona, ce qui inclut Jimmy McCain.

En conclusion, Vance réaffirme son engagement envers les électeurs en mettant en avant l’importance de leurs décisions lors des élections présidentielles. Il souligne que l’opinion des familles des politiciens importe peu, comparé à l’impact concret des politiques sur la population.