Israel et le Hezbollah s’échangent des tirs après une frappe ayant tué un commandant au Liban
La peur d’une possible guerre à grande échelle entre Israël et le groupe rebelle allié au Hezbollah a été ravivée jeudi après une frappe aérienne israélienne ayant tué un commandant haut placé du Hezbollah. Israël a affirmé que le commandant, Mohammad Naameh Nasser, était responsable de tirs de roquettes en direction d’Israël. En riposte, le Hezbollah, un groupe soutenu par l’Iran et supposé être plus grand et mieux armé que le Hamas, a lancé une nouvelle salve de tirs de roquettes.
Depuis que Israël a lancé la guerre à Gaza en réponse à l’attaque terroriste du 7 octobre par le Hamas, le Hezbollah a intensifié ses attaques. Ce dernier a déclaré qu’il ne cesserait pas de tirer des roquettes sur Israël tant qu’il n’y aurait pas de cessez-le-feu à Gaza.
Les échanges de tirs à la frontière ont été meurtriers. Le ministère de la Santé libanais a signalé au moins 435 décès de son côté de la frontière jusqu’au 26 juin. En Israël, au moins 27 personnes ont été tuées par les attaques de roquettes et de drones du Hezbollah depuis octobre, dont 10 civils.
Ces affrontements ont également entraîné un exode massif de dizaines de milliers de personnes dans le nord d’Israël et le sud du Liban. L’administration Biden travaille à la fois en diplomatie publique et en coulisses pour tenter d’éviter une escalade.
Bien que Israël préfère une solution diplomatique, le ministre de la Défense, Yoav Gallant, a déclaré que son pays saurait se battre si la réalité l’y oblige. Il est crucial de trouver un équilibre entre la fermeté et la diplomatie pour empêcher une escalade du conflit et prévenir une guerre à grande échelle qui pourrait avoir des conséquences dévastatrices pour toute la région.