Inquiétudes du ministère de la Justice sur les deepfakes concernant l’audio de l’interview de Biden mettent en lumière les préoccupations sur la mauvaise utilisation de l’IA
L’administration Biden craint les deepfakes et la désinformation liée aux enregistrements audio
L’administration Biden se retrouve au cœur d’une polémique concernant la possible divulgation d’un enregistrement audio de l’entretien du président Joe Biden avec le conseiller spécial. Le Département de la Justice a exprimé ses inquiétudes quant au risque de manipulation de cette information par le biais de deepfakes et de la désinformation, mettant en garde contre les conséquences néfastes que cela pourrait avoir sur les élections à venir.
Le gouvernement américain admet qu’il est difficile de contrôler et d’empêcher l’utilisation abusive de l’intelligence artificielle en période électorale. Cette mise en garde a été formulée dans le cadre d’une requête visant à maintenir confidentiel l’enregistrement de l’entretien de Biden, axé sur sa gestion de documents classifiés.
Malgré les arguments avancés par le Département de la Justice, un groupe conservateur poursuit sa demande de divulgation de l’audio, qualifiant les préoccupations de l’administration de diversion. Selon eux, il s’agirait d’une tentative de protéger Biden d’une éventuelle embarras, notamment liée à des difficultés de mémoire lors de l’entretien.
La question de la mémoire du président âgé de 81 ans a été abordée dans le compte-rendu de l’entretien, soulignant des lacunes et des confusions dans ses souvenirs. Malgré cela, certains estiment que le public a le droit d’entendre l’audio, bien que des mesures de protection spécifiques devraient être mises en place pour éviter toute manipulation.
Les experts reconnaissent les risques potentiels associés à la diffusion de contenu audio manipulé par l’intelligence artificielle, mais soulignent également les implications plus larges d’une telle réticence à rendre publics des enregistrements d’entretiens gouvernementaux. Cette affaire met en lumière les défis croissants liés à la désinformation et à la technologie, ainsi que la nécessité de trouver un équilibre entre transparence et sécurité.
En fin de compte, la décision de divulguer ou non l’enregistrement de l’entretien de Biden aura des répercussions importantes non seulement sur sa propre administration, mais aussi sur la confiance du public dans le fonctionnement du gouvernement et la protection de la démocratie.