Technologie

Groupe Internet poursuit la Géorgie pour bloquer la loi exigeant des sites de collecter des données sur les vendeurs

Un groupe de commerce en ligne poursuit l’État de Géorgie pour bloquer une loi exigeant que les sites de petites annonces en ligne recueillent des données sur les vendeurs de gros volume qui annoncent en ligne mais collectent des paiements en espèces ou par un autre moyen hors ligne. NetChoice, qui représente des entreprises telles que Meta, la maison mère de Facebook, et Craigslist, a déposé la plainte jeudi devant le tribunal fédéral d’Atlanta. Le groupe soutient que la loi géorgienne prévue pour entrer en vigueur le 1er juillet est bloquée par une loi fédérale antérieure, viole les droits du Premier Amendement des vendeurs, des acheteurs et des services en ligne, et est inconstitutionnellement vague. Le groupe demande au juge de district américain Steven D. Grimberg de bloquer temporairement la loi et ensuite de l’annuler définitivement.

Les partisans affirment que la loi est nécessaire pour lutter davantage contre les voleurs organisés qui volent des biens dans les magasins et les annoncent ensuite en ligne. Cependant, NetChoice affirme que la Géorgie tente de forcer les services Internet à collecter des informations sur des activités qui se déroulent hors ligne, en dehors de la portée des sites. Le groupe considère la loi comme une exigence presque impossible pour tous les types de services en ligne – y compris ceux qui facilitent simplement la parole de tiers – d’enquêter et de conserver des informations sur les ventes se déroulant entièrement en dehors de la plateforme.

Le groupe commercial soutient également que la loi viole le Premier Amendement en imposant des obligations aux sites web qui sont engagés dans la parole, même si c’est la parole rémunérée des publicités.

En conclusion, il est clair que la dispute entre NetChoice et l’État de Géorgie soulève des questions importantes sur la réglementation des ventes en ligne et la protection des droits constitutionnels. Il reste à voir comment cette affaire se déroulera devant les tribunaux et quelles implications cela pourrait avoir pour l’avenir du commerce électronique en Géorgie.