Politique

Gouvernement envisage de supprimer les peines de prison courtes.

Un examen du système carcéral britannique pourrait aboutir à la suppression des peines de prison courtes, selon des sources gouvernementales. Les ministres envisagent de renforcer les peines communautaires en tant qu’alternative à l’emprisonnement, dans le but de réduire le nombre de délinquants en prison.

Le projet de révision, qui doit être annoncé prochainement, sera dirigé par David Gauke, ancien secrétaire à la Justice et député conservateur. Cette initiative vise à formuler des recommandations aux ministres au printemps prochain. En tant que secrétaire à la Justice en 2019, Gauke avait déjà plaidé en faveur de l’abolition des peines de moins de six mois de prison.

La proposition actuelle du secrétaire à la Justice Shabana Mahmood est de renforcer les peines communautaires, ce qui pourrait impliquer des conditions et des sanctions strictes sans incarcération. Les ministres explorent également des exemples internationaux de réduction de la criminalité, notamment au Texas et en Louisiane, ainsi qu’à New York.

Cette approche intervient alors que les prisons britanniques sont confrontées à une surpopulation record, ce qui pousse le gouvernement à envisager des mesures d’urgence pour éviter les débordements. Des critiques et soutiens se font entendre, certains appelant à des peines plus sévères pour les récidivistes, tandis que d’autres soulignent la nécessité de solutions alternatives pour éviter de créer de nouveaux criminels.

En fin de compte, les révisions du système carcéral britannique doivent viser à réduire la criminalité et à protéger la société sans renforcer involontairement le cycle de la récidive. Le débat reste ouvert quant aux meilleures approches à adopter pour atteindre ces objectifs, avec des voix divergentes au sein du gouvernement et de l’opposition.