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Entraîneur Australien reconnu coupable d’agression sexuelle sur mineur quitte les Jeux Olympiques de Paris après avoir été repéré à la télévision parmi l’équipe de Chine

Un entraîneur condamné pour agression sexuelle sur mineur a quitté les Jeux Olympiques de Paris après que le Comité International Olympique ait déclaré qu’il examinait la manière dont il avait été autorisé à assister aux Jeux. L’entraîneur australien Brett Sutton, 65 ans, a entraîné Julie Derron de la Suisse à la deuxième place la semaine dernière, devant la Britannique Beth Potter. Cependant, la semaine dernière, il a reçu une accréditation de la part de la Chine et a assisté à l’événement, où il a donné une interview à la télévision suisse près de la ligne d’arrivée sur le Pont Alexandre III. Sur des images ultérieures, on pouvait voir son badge d’accréditation officiel des Jeux Olympiques autour de son cou. Sutton a depuis quitté les Jeux de Paris après avoir été révélé en tant qu’agresseur sexuel connu. En 1999, Sutton a plaidé coupable de cinq chefs d’accusation d’abus sexuel sur une fille australienne de 13 ans, une nageuse qu’il entraînait. Il a été condamné à deux ans de prison, la peine étant suspendue pendant trois ans. Le juge a déclaré que Sutton avait interagi avec la fille de manière « grossière et honteuse » et avait « abusé de son rôle de manière inexcusable ». Il est interdit d’entraîner par plusieurs fondations. Cette affaire soulève des interrogations sur la présence de personnes condamnées pour des affaires d’abus sexuels lors des Jeux Olympiques. L’entraîneur gère la société d’entraînement Trisutto Triathlon, qui a publié des photos de lui à la ligne d’arrivée sur Instagram ainsi qu’une vidéo de lui parlant à la télévision suisse après la deuxième place surprise de Derron. Cette controverse met en lumière le débat sur la présence de délinquants sexuels ayant des antécédents judiciaires aux Jeux Olympiques.