Des messages textes racistes faisant référence à l’esclavage soulèvent l’alarme dans plusieurs états et suscitent des enquêtes
Des messages textes racistes faisant référence à l’esclavage ont provoqué l’alarme à travers le pays cette semaine après avoir été envoyés à des hommes, des femmes et des étudiants noirs, y compris des élèves du collège, suscitant des enquêtes du FBI et d’autres agences.
Ces messages, envoyés de manière anonyme, ont été signalés dans plusieurs États, notamment New York, Alabama, Californie, Ohio, Pennsylvanie et Tennessee. Bien qu’ils aient généralement utilisé un ton similaire, les formulations variaient. Certains ordonnaient au destinataire de se rendre à une adresse à une certaine heure « avec ses affaires », tandis que d’autres ne spécifiaient pas de lieu. Certains mentionnaient même l’administration présidentielle entrante.
Il n’était pas encore clair qui était derrière ces messages et il n’existait pas de liste exhaustive des destinataires, mais des lycéens et des étudiants universitaires figuraient parmi les destinataires. Le FBI a déclaré être en contact avec le ministère de la Justice concernant ces messages, et la Federal Communications Commission a indiqué qu’elle enquêtait sur les textes « aux côtés des forces de l’ordre fédérales et étatiques ».
Des étudiants de grandes universités, comme Clemson en Caroline du Sud et l’Université de l’Alabama, ont affirmé avoir reçu ces messages. Suite à cela, la police de Clemson a encouragé toute personne ayant reçu un de ces messages à le signaler.
Ces actes racistes visant les étudiants noirs, notamment ceux de l’université historiquement noire Fisk à Nashville, ont été qualifiés de « profondément perturbants ». Malgré l’assurance que ces messages étaient probablement envoyés par des robots ou des acteurs malveillants sans réelles intentions ou crédibilité, ces attaques ont semé la terreur et la préoccupation parmi la communauté noire.
Ces actions ont été fortement condamnées par plusieurs organisations de défense des droits civils, soulignant que la haine et la mention de l’esclavage en 2024 ne peuvent être tolérées dans notre société. Il est primordial de lutter contre ces actes et de ne pas les banaliser.
En définitive, ces événements déplorables soulignent la persistance du racisme et de la discrimination dans notre pays, et appellent à une action urgente pour garantir l’égalité et la sécurité pour tous. Il est essentiel de rester unis contre de tels actes de haine et de discrimination, afin de construire un avenir plus juste et équitable pour tous les citoyens.