Technologie

CrowdStrike affirme que 97 % des systèmes Windows touchés sont de nouveau en ligne

Une semaine après une mise à jour défectueuse ayant provoqué une panne mondiale des systèmes informatiques, entraînant l’arrêt des vols et la coupure des chaînes de télévision, le PDG de CrowdStrike a révélé que presque tous les systèmes étaient de nouveau en ligne.

Dans un post sur LinkedIn, George Kurtz a déclaré que « plus de 97% » des systèmes utilisant leur logiciel étaient de nouveau opérationnels au 25 juillet. Microsoft avait précédemment estimé que 8,5 millions de machines avaient été désactivées par un bug dans le logiciel de CrowdStrike. Ce chiffre, ainsi que l’estimation de M. Kurtz sur le pourcentage de systèmes réparés, suggère qu’environ 250 000 appareils restent hors ligne.

Le PDG de CrowdStrike a remercié les « efforts inlassables » des clients et du personnel tout en s’excusant à nouveau pour l’incident. Il a ajouté qu’ils étaient « engagés à rétablir tous les systèmes impactés ». Il a également reconnu que le travail de l’entreprise pour réparer les appareils « n’était pas encore terminé ».

La remise en service des systèmes s’est révélée être un processus long et complexe. Des solutions ont été partagées en ligne par CrowdStrike et Microsoft dans les 24 heures suivant le signalement du problème. Cependant, les remèdes, qui incluaient le redémarrage des machines en mode sans échec et la suppression du fichier défectueux, nécessitaient que les gens puissent physiquement accéder aux appareils, ce qui a posé problème dans certains cas.

Microsoft a depuis publié un outil pour accélérer le processus, et M. Kurtz a mentionné que le développement d’outils de récupération automatisés avait « amélioré » les efforts de réparation.

CrowdStrike a également fourni plus de détails sur l’origine du problème dans une Évaluation Préliminaire de l’Incident, et s’est engagé à prendre des mesures pour éviter que cela ne se reproduise. Cependant, les efforts de l’entreprise pour se rattraper ont également été critiqués, notamment pour avoir donné des bons UberEats de 10 $ en guise d’excuse.

Selon la firme d’assurance Parametrix, les 500 premières entreprises américaines en termes de revenus, à l’exception de Microsoft, ont subi des pertes financières de 5,4 milliards de dollars (4,1 milliards de livres sterling) en raison de la panne.

En conclusion, malgré les efforts déployés par CrowdStrike pour réparer les systèmes affectés et garantir que de tels incidents ne se reproduisent pas, la controverse persiste autour des mesures de dédommagement mises en place. La gestion des conséquences de cette panne mondiale d’IT continue d’être un sujet de préoccupation pour les entreprises et les utilisateurs touchés.