Critique du Nissan Juke (2024) | Autocar
Le Nissan Juke 1.0-litre pourrait sembler prometteur sur le papier, mais nos essais réels révèlent une performance en deçà des attentes. Malgré une puissance théorique satisfaisante, la voiture a du mal à atteindre les performances annoncées par le constructeur. En accélération, elle se montre moins véloce que la Seat Arona 1.0 TSI, et souffre d’une réponse turbo lente à bas régime.
Cependant, le moteur trois cylindres du Juke semble tout de même réactif, offrant une bonne montée en régime jusqu’à environ 5000 tr/min. Le problème de réponse turbo à bas régime peut être atténué en évitant le mode Sport, et une fois que le conducteur s’habitue au comportement de la voiture, cette faiblesse devient moins handicapante.
La boîte de vitesses manuelle à six rapports est légère, précise et bien définie, tandis que la boîte automatique à double embrayage offre des changements rapides et bien gérés. Cependant, cette dernière peine à basse vitesse, entraînant parfois des à-coups lors de manœuvres ou de démarrages. Le groupe motopropulseur hybride de 1,6 litre du Juke offre une puissance combinée de 141 ch, mais l’ajout de puissance ne se traduit pas nécessairement par une meilleure performance, le moteur peinant parfois à répondre de manière réactive.
En termes d’assistance à la conduite, le Juke est bien équipé et offre de nouvelles fonctionnalités suite à son restylage de 2024. Cependant, certaines fonctions comme l’alerte de vitesse surpassée peuvent être agaçantes et manquer de convivialité dans leur désactivation.
En résumé, le Nissan Juke offre une conduite facile au quotidien, mais peut révéler certaines faiblesses en termes de performance et de réactivité, notamment dans des conditions de conduite plus dynamiques. Les assistances à la conduite peuvent également manquer de précision et d’efficacité. Le Juke reste une option intéressante, mais nécessite une évaluation approfondie pour trouver le bon compromis entre commodité et performance.