Comment un étudiant en doctorat a découvert une cité maya perdue de centaines de miles de distance
La découverte d’une nouvelle cité maya perdue dans la jungle dense du sud du Mexique depuis des siècles a récemment fait parler d’elle. La cité, nommée Valeriana en référence à un lagon d’eau douce à proximité, présente toutes les caractéristiques d’une capitale politique maya classique : des places fermées, des pyramides, un terrain de jeu de balle, un réservoir, et une mise en page architecturale suggérant une fondation antérieure à 150 après J.-C., selon une étude récemment publiée dans la revue Antiquity.
La façon dont Luke Auld-Thomas, étudiant diplômé de l’Université Tulane, a découvert cette cité perdue est remarquable. Grâce à la technologie du lidar, qui permet de détecter et de mesurer les distances avec la lumière, il a pu scanner une vaste région à la recherche de sites archéologiques dissimulés sous une végétation dense. Cette avancée technologique a révolutionné le champ de l’archéologie en permettant aux chercheurs de repérer des vestiges impossibles à discerner à l’œil nu ou depuis le sol.
Comparativement à la redécouverte de Tikal en 1848, où Méndez et son équipe ont dû s’aventurer en pleine jungle armés de machettes et de boussoles, la recherche de Valeriana a été facilitée par l’utilisation de la technologie lidar et des outils numériques. Cette nouvelle approche a permis à Auld-Thomas de repérer la cité perdue sans avoir à pénétrer physiquement dans la jungle dense du Mexique.
Cette découverte souligne l’importance de combiner les nouvelles technologies avec les méthodes traditionnelles d’exploration archéologique pour identifier et préserver le patrimoine culturel ancien. Grâce aux avancées technologiques, il est désormais possible de révéler des vestiges enfouis depuis des siècles et de comprendre la civilisation maya dans toute sa splendeur.