Boeing et la NASA reportent le retour des astronautes de Starliner au 22 juin
La capsule Starliner de Boeing, nommée « Calypso », restera à la Station spatiale internationale deux fois plus longtemps que prévu initialement, a annoncé la NASA vendredi. Cette prolongation est due à la nature de développement de la mission, connue sous le nom de vol d’essai d’équipage de Boeing, au cours de laquelle la société et la NASA effectuent une série de tests sur Starliner pendant son amarrage à la Station spatiale internationale. Il s’agit de la première fois que Starliner transporte un équipage, avec Butch Wilmore et Suni Williams prêts à piloter le vaisseau spatial de retour sur Terre la semaine prochaine.
Initialement prévu pour rester neuf jours en orbite, la mission de Calypso devrait désormais revenir sur Terre le 22 juin, en partant de l’ISS le 21 juin à 23h42 ET avant d’atterrir environ six heures et demie plus tard, à 6h26 ET. Cela signifie que le vol d’essai d’équipage de Starliner durera maintenant au moins 17 jours, soit environ le double du plan original, pour des tests supplémentaires du vaisseau spatial.
Les tests comprennent l’ouverture de l’écoutille de la capsule, la mise à feu de sept de ses propulseurs et la vérification de la température de l’air dans la cabine, le tout tandis que les responsables du programme et les astronautes « finalisent la planification et les opérations de départ ».
Malgré les problèmes rencontrés pendant la mission, la NASA a déclaré que Starliner dispose de marges suffisantes pour soutenir le retour sur Terre, notamment en raison de fuites d’hélium dans le système de propulsion. Ces problèmes techniques n’ont pas empêché le bon déroulement de la mission, mais soulignent les défis auxquels font face les missions spatiales habitées.
En conclusion, le vol d’essai d’équipage de Starliner représente une étape majeure avant que la NASA ne certifie Boeing pour des missions opérationnelles de six mois. Malgré les difficultés rencontrées, il est essentiel de continuer à tester et à améliorer les technologies spatiales pour assurer des missions spatiales sûres et réussies à l’avenir.