Alors que les théâtres peinent, de nombreux cinémas indépendants à Los Angeles trouvent leur public
À Los Angeles, la scène cinématographique indépendante connaît une renaissance, en partie grâce à des passionnés comme Miles Villalon. En dépit de l’avènement du streaming et de la pandémie, les cinéphiles de la ville continuent de fréquenter assidûment les cinémas indépendants, créant ainsi une expérience communautaire unique.
Le succès de ces cinémas repose avant tout sur les personnes qui les dirigent, selon Kate Markham de Art House Convergence. Tarantino, en acquérant le New Beverly Cinema en 2007, a ouvert la voie à cette tendance. D’autres établissements emblématiques ont suivi, tels que l’Egyptian Theater restauré par Netflix et le Vidiots, fondé à partir d’un ancien vidéoclub.
La clé de ce retour en grâce des salles indépendantes réside dans l’expérience unique qu’elles offrent, délaissant parfois les services premium des grandes chaînes pour se concentrer sur la communauté et la passion du cinéma. Les cinéphiles de Los Angeles apprécient cet aspect communautaire et le lien spécial créé entre eux lors de projections de films uniques.
Malgré les défis posés par la pandémie et la concurrence des plateformes de streaming, les cinémas indépendants de Los Angeles semblent avoir trouvé leur public et continuent de prospérer. Des initiatives telles que le programme de subventions Shuttered Venue Operators Grant ont apporté un soutien financier crucial à ces établissements, les aidant à survivre dans un paysage cinématographique en constante évolution.
Ainsi, la renaissance des cinémas indépendants à Los Angeles est le reflet de l’attachement profond des habitants de la ville au septième art et à l’expérience cinématographique en salle. Cette tendance, bien que spécifique à Los Angeles, montre que la magie du cinéma n’est pas perdue et continue de rassembler les amateurs de films autour d’une passion commune.