Alors que le maire démocrate de New York esquive les questions sur Trump, certains y voient un acte de préservation de soi-même
Avec quelques jours avant l’élection présidentielle, le maire démocrate de New York, Eric Adams, fait l’objet d’une accusation de corruption fédérale. Malgré cela, il refuse de critiquer le candidat républicain, Donald Trump, et détourne les questions sur ce dernier lors d’une conférence de presse. Adams a même défendu Trump, qualifiant les questions sur le fascisme et Hitler de la part de son propre parti d’insultantes.
Cette approche a suscité la controverse et certains de ses opposants potentiels pour les primaires démocrates en juin prochain ont rapidement saisi l’occasion pour critiquer Adams pour son alliance présumée avec l’administration Trump. Cependant, le maire a maintenu sa position et a refusé de condamner les plans de déportation de Trump, suscitant ainsi la colère de nombreux citoyens.
Malgré les critiques, Adams a rejeté toute implication politique future, soulignant qu’il n’était pas en train de chercher un pardon éventuel en cas de condamnation. Cette position a encore renforcé les soupçons de ses opposants quant à ses motivations et à ses liens avec l’administration Trump.
En fin de compte, la décision d’Adams de ne pas critiquer ouvertement Trump et de détourner les questions à son encontre souligne les tensions internes au sein du parti démocrate et met en lumière les compromis politiques auxquels certains politiciens sont prêts à se livrer pour préserver leur pouvoir. Le refus d’Adams de condamner Trump réaffirme sa position centriste et son éloignement des positions plus radicales de son propre parti.