Politique

Mark Robinson, candidat du GOP en Caroline du Nord, nie d’avoir publié des messages racistes sur un forum pornographique.

Dans un article récent de CNN, le candidat républicain à la gouvernance de la Caroline du Nord, Mark Robinson, s’est qualifié de « nazi noir » et a déclaré que « l’esclavage n’est pas mauvais » dans des commentaires datant de plusieurs années sur un forum pornographique en ligne. Ces propos ont suscité la controverse et ont été attestés par des messages sexuels explicites postés sous un compte lié à lui.

Malgré les pressions du personnel de campagne et des membres de la campagne de Donald Trump pour se retirer de la course, Mark Robinson a nié ces allégations et a accusé son adversaire démocrate, le Procureur Général de l’État Josh Stein, d’avoir fait fuiter ces histoires à CNN.

Malgré ces révélations troublantes, Robinson a réaffirmé sa détermination à rester en lice pour la gouvernance de la Caroline du Nord, où les premiers bulletins de vote par correspondance doivent être envoyés vendredi. Des sondages récents montrent que Josh Stein est en avance sur Robinson, et ce dernier a même lancé une nouvelle initiative intitulée « Les Républicains pour Stein ».

Depuis son élection à la primaire républicaine en mars, Mark Robinson a été au cœur de plusieurs controverses et scandales, notamment des allégations d’antisémitisme, de négation de l’Holocauste et des remarques controversées sur l’avortement.

Malgré ces antécédents, Mark Robinson a reçu les éloges de Donald Trump, qui l’a comparé à Martin Luther King Jr. « sous stéroïdes » et a appelé à sa victoire. Trump doit d’ailleurs retourner en Caroline du Nord pour un rassemblement axé sur l’emploi, l’inflation et l’économie.

En résumé, Mark Robinson, candidat controversé à la gouvernance de la Caroline du Nord, est confronté à de graves allégations qui pourraient compromettre sa campagne électorale. Malgré tout, il reste déterminé à rester en lice et à défendre ses positions, malgré l’opposition croissante tant dans son propre parti que chez les électeurs.