Macareux en augmentation sur les îles Farne malgré la grippe aviaire
Les macareux moines, une espèce en danger, semblent avoir surmonté une période difficile grâce à des comportements d’auto-isolement. Malgré les craintes liées à la grippe aviaire, une récente étude menée sur les îles Farne, au large de la côte de Northumberland, a révélé que la population de ces oiseaux avait en réalité augmenté de 15% depuis 2019, atteignant désormais près de 50 000 couples reproducteurs.
Selon la gardienne Sophia Jackson, les macareux moines nichent dans des terriers séparés, ce qui limite la propagation des maladies parmi eux comparé à d’autres oiseaux marins. En outre, il a été observé que certains couples de macareux moines se sont déplacés vers des îlots intérieurs à la suite d’une tempête qui a perturbé les colonies de phoques gris, provoquant l’effondrement de certains terriers.
Ces résultats encourageants résultent d’un travail acharné mené par les gardiens sur une période de six semaines pour compter les oiseaux et surveiller leur reproduction. Bien que les macareux moines semblent se stabiliser, d’autres espèces, comme les cormorans huppés, montrent des signes de déclin. Malgré tout, il reste de l’espoir pour ces oiseaux, comme l’indique le ranger Tom Hendry.
Il est essentiel de poursuivre la surveillance à long terme de ces oiseaux sur les îles Farne, qui servent de baromètre pour évaluer l’impact du changement climatique sur la faune. En attendant, les gardiens locaux continueront de veiller sur ces adorables macareux moines, assurant un habitat accueillant pour l’année à venir.
En conclusion, la population de macareux moines sur les îles Farne semble avoir résisté aux épreuves récentes, offrant un rayon d’espoir dans un contexte de conservation difficile. Ces oiseaux attachants nous rappellent l’importance de la surveillance et de la protection de la faune pour assurer leur survie dans un environnement en constante évolution.