Le Festival du Film de Venise présente l’épopée post-guerre de 3 heures « The Brutalist » en 70mm
L’article présenté ci-dessus parle du film « The Brutalist », qui raconte l’histoire d’un survivant de l’Holocauste tentant de reconstruire sa vie en Amérique. Le réalisateur Brady Corbet décrit ce film comme une sorte de fantasme, mais il exprime son souhait que cela ne le soit pas.
L’idée principale du film est de représenter la manifestation physique du traumatisme du 20ème siècle à travers le personnage principal, László Tóth, interprété par Adrien Brody. Le récit s’étend sur plusieurs décennies, et met en avant les difficultés de Tóth à poursuivre son art après la guerre en Amérique. Le film met également en scène d’autres acteurs comme Felicity Jones, Guy Pearce, Joe Alwyn et Alessandro Nivola.
Adrien Brody, qui incarne le personnage central, a souligné son lien personnel avec l’histoire, étant lui-même le fils d’une immigrée hongroise tentant de se reconstruire après avoir fui son pays en 1956. Pour lui, même si l’histoire est fictive, elle résonne avec une certaine réalité qu’il souhaite transmettre à son personnage.
Le film, d’une durée de 215 minutes, a été tourné en 70mm, ce qui en fait une production ambitieuse et attendue. Brady Corbet, le réalisateur, a exprimé ses émotions et son engagement envers ce projet qu’il a porté pendant sept ans.
Enfin, le film est présenté en compétition au Festival de Venise, qui a déjà accueilli des premières de films avec des acteurs comme Angelina Jolie, Nicole Kidman ou encore Cate Blanchett. Cette reconnaissance dans un festival prestigieux est un soutien important pour les cinéastes indépendants comme Corbet.
En conclusion, « The Brutalist » est un film ambitieux qui aborde des thèmes profonds liés à l’histoire du 20ème siècle et aux défis artistiques que certaines personnes ont dû surmonter. La vision de Brady Corbet et la performance d’Adrien Brody promettent une oeuvre cinématographique intense et marquante pour le public et les critiques.
