Technologie

Telegram a refusé à plusieurs reprises de rejoindre les programmes de protection de l’enfance.

Le refus de Telegram de rejoindre des programmes internationaux de lutte contre la pédopornographie en ligne est source de controverses.

Depuis l’arrestation du PDG de Telegram en France pour des infractions présumées liées à une modération insuffisante sur la plateforme, l’application refuse de collaborer avec des institutions telles que le National Centre for Missing and Exploited Children (NCMEC) ou l’Internet Watch Foundation (IWF) pour détecter et supprimer du contenu inapproprié.

Malgré ses affirmations selon lesquelles elle modère activement les contenus nuisibles sur sa plateforme, Telegram reste en dehors des programmes de signalement et de blocage de la pédopornographie mis en place par les principaux réseaux sociaux. Cette position controversée compromet son efficacité dans la lutte contre ce type de matériel préjudiciable.

En refusant de rejoindre des initiatives telles que le CyberTipline du NCMEC ou le programme TakeItDown, Telegram se coupe d’outils essentiels pour détecter et supprimer rapidement du contenu répréhensible. Par ailleurs, son manque de transparence en matière de rapports semestriels expose la plateforme à des critiques supplémentaires.

Malgré les demandes répétées du NCMEC et de l’IWF, Telegram maintient son refus de participer à ces programmes de protection de l’enfance. Toutefois, en tant qu’acteur majeur de la messagerie instantanée, il est crucial que l’entreprise revoie sa politique en matière de modération et de collaboration pour assurer la sécurité de ses utilisateurs.

Il est temps pour Telegram de s’engager sérieusement dans la lutte contre la pédopornographie en ligne et de rejoindre les efforts internationaux visant à protéger les enfants contre les prédateurs en ligne.