Moins de conducteurs adolescents prennent la route, et c’est une bonne chose
Les conducteurs adolescents ont souvent mauvaise presse. Ils sont souvent la cible de blagues faites par les conducteurs plus âgés sur tout, de la conduite distraite aux plaisanteries sur la musique moderne. Cependant, il y a un fond de vérité dans les blagues sur les folies de la jeunesse, surtout en matière de conduite.
Tout conducteur adolescent n’est pas dangereux. En réalité, un adolescent correctement formé avec une mentalité axée sur la sécurité pourrait être aussi fiable sur la route que ses homologues plus âgés. Cependant, les statistiques ne peignent pas les conducteurs adolescents sous leur meilleur jour.
Selon ConsumerAffairs, les adolescents représentent environ 3,7% des automobilistes autorisés aux États-Unis. Pourtant, malgré leur minorité parmi les groupes démographiques des conducteurs, les adolescents sont responsables d’environ 9,1% des accidents. Plus tragiquement encore, les conducteurs adolescents représentent environ 6,1% des collisions mortelles. Malheureusement, c’est une part disproportionnée du carnage.
En 2022, 3 212 accidents mortels impliquaient de jeunes conducteurs âgés de 16 à 19 ans. En se concentrant sur des données démographiques plus spécifiques, les jeunes conducteurs masculins sont beaucoup plus susceptibles d’être impliqués dans un accident mortel que les adolescentes. Plus précisément, les conducteurs adolescents masculins sont plus de 120 % plus susceptibles d’être impliqués dans un accident mortel que leurs homologues féminins.
Cependant, et à leur crédit, de nombreux adolescents potentiels optent pour des alternatives en matière de mobilité. En 2021, 40% des adolescents âgés de 16 à 19 ans avaient un permis de conduire, selon The Hill. Chiffre choquant, ce nombre a baissé de 24% depuis 1995.
Au lieu de cela, de nombreux jeunes optent pour des alternatives telles que les transports en commun et les trajets en famille. De plus, les candidats au permis de conduire ont maintenant accès à des alternatives plus récentes qu’il y a quelques décennies. C’est une bonne chose. La génération Z est plus consciente de l’environnement que jamais.
Par exemple, les navetteurs urbains peuvent utiliser des vélos électriques, des trottinettes électriques et de petits engins électriques pour se déplacer. De plus, l’avènement des services de covoiturage offre aux jeunes encore une autre alternative à l’obtention du permis de conduire et à l’achat, à l’assurance et à l’entretien d’une voiture.
En conclusion, il est encourageant de voir que de plus en plus de jeunes exploitent des alternatives à la conduite automobile. Cela pourrait se traduire par une diminution des accidents évitables impliquant des conducteurs adolescents. Il est important de continuer à encourager ces nouvelles pratiques en matière de mobilité et de favoriser des choix de transport plus durables et sûrs pour l’avenir.