Politique

L’État de New York exhorte la cour d’appel à maintenir la condamnation de près de 500 millions de dollars pour fraude civile à l’encontre de Donald Trump

Les avocats de l’État de New York ont exhorté une cour d’appel à confirmer le jugement de près de 500 millions de dollars pour fraude civile contre Donald Trump. Ils affirment qu’il existe des preuves accablantes pour soutenir la conclusion d’un juge selon laquelle l’ancien président a menti pendant des années sur sa richesse lorsqu’il a construit son empire immobilier.

Dans des documents déposés avant les plaidoyers de l’audience le mois prochain, le bureau de la procureure générale de New York, Letitia James, a déclaré que l’appel du candidat républicain actuel regorge de « arguments juridiques sans mérite » et ignore des volumes de preuves montrant qu’il et ses co-défendeurs ont commis « fraude et illégalité à grande échelle ».

Les avocats de l’État ont affirmé que Trump, sa société et ses principaux cadres, dont ses fils Eric et Donald Jr., ont créé et utilisé des états financiers remplis de fausses déclarations flagrantes pour maintenir des prêts d’une valeur de plus d’un demi-milliard de dollars et générer plus de 360 millions de profits illégalement acquis.

La Cour d’appel a annoncé qu’elle entendra l’affaire le 26 septembre, environ six semaines avant le jour des élections et juste après le début du vote anticipé dans certains États. Si le jugement est confirmé, il pourrait mettre à mal la richesse personnelle de Trump, perturber son organisation Trump et nuire à son identité en tant que homme d’affaires astucieux. À ce jour, les défendeurs Trump doivent plus de 485 millions de dollars.

Trump demande à la Cour d’appel d’annuler la conclusion du juge Arthur Engoron selon laquelle il a menti aux banques, aux assureurs et à d’autres sur sa richesse dans les états financiers utilisés pour obtenir des prêts et traiter des affaires.

Les avocats de Trump affirment que le cas n’aurait jamais dû aller en procès, que la prescription empêchait certaines allégations et que l’État ne devrait pas être chargé de surveiller les transactions commerciales privées.

En réaffirmant sa position, l’État soutient que la prescription a été appliquée correctement et que la loi autorise le procureur général de l’État à agir contre une conduite commerciale frauduleuse ou illégale, quel que soit le type d’entité visée.

En fin de compte, ce cas, s’il est confirmé, pourrait signifier des pertes financières et des conséquences juridiques significatives pour Donald Trump et son organisation. Il reste à voir comment la Cour d’appel se prononcera sur cette affaire très médiatisée.