Le Premier ministre qualifie la violence en Irlande du Nord d’«intolérable»
Le premier ministre a qualifié de « intolérable » la récente violence motivée par la race en Irlande du Nord.
Sir Keir Starmer a pris la parole lors d’une visite à l’est de Belfast où il a rencontré le chef de la Police Service d’Irlande du Nord (PSNI), Jon Boutcher, des policiers blessés et des membres des communautés minoritaires.
Des dizaines d’officiers de la PSNI ont été blessés alors qu’ils faisaient face à des troubles motivés par la race dans les rues de Belfast au cours des dernières semaines, liés à des manifestations anti-immigration.
Des dizaines de personnes ont été arrêtées et inculpées en Irlande du Nord en relation avec les troubles.
La police a également été confrontée à des troubles à Londonderry impliquant des jeunes.
Le premier ministre a déclaré lundi que les troubles sont « incapables de justification, qu’ils sont clairement racistes et ne représentent pas la Irlande du Nord moderne et tournée vers l’avenir que je connais ».
La semaine dernière, 80 officiers de la Police écossaise sont arrivés en Irlande du Nord pour aider à soutenir les missions de la PSNI.
La ministre de la Justice de Stormont, Naomi Long, a déclaré qu’elle demanderait un financement supplémentaire pour aider la PSNI à couvrir les coûts de l’arrivée de renforts d’Écosse.
Il s’agit de la deuxième visite de Sir Keir en Irlande du Nord depuis qu’il est devenu premier ministre en juillet. C’est également sa deuxième rencontre en personne avec le chef de la PSNI depuis son arrivée à Downing Street.
Ils devraient discuter des défis en matière de maintien de l’ordre en Irlande du Nord, où les effectifs policiers sont au plus bas depuis plus d’un an. La PSNI compte environ 6 300 officiers.
Lors de sa dernière visite en Irlande du Nord, Sir Keir a rencontré les premiers ministres adjoints et d’autres représentants politiques à Stormont.
Il a souligné une « réinitialisation » des relations entre le gouvernement britannique et l’Exécutif d’Irlande du Nord.
Cela faisait suite à la restauration des institutions dévolues en février après une interruption de deux ans.