Les républicains, désormais critiques envers Kamala Harris, ont ciblé la hausse des prix dans le passé.
La vice-présidente Kamala Harris a récemment annoncé ses intentions de lutter contre la « surcharge de prix » pratiquée par les entreprises, suscitant des accusations de communisme de la part de Donald Trump et d’autres membres du Parti Républicain. Bien que le concept de « surcharge de prix » soit vague, Harris soutient la nécessité de réguler les pratiques d’entreprises qui profitent des conditions du marché pour augmenter leurs profits au détriment des consommateurs.
En ciblant spécifiquement les industries de la viande bovine et de la pharmacie, Harris rejoint les efforts de certains républicains, tels que les sénateurs Chuck Grassley et Maria Cantwell, qui ont proposé des lois pour réguler les pratiques anticoncurrentielles des gestionnaires des avantages pharmaceutiques et des géants de l’emballage de viande. Ces politiciens reconnaissent que la concentration excessive dans ces industries nuit aux producteurs indépendants tout en entraînant des hausses de prix pour les consommateurs.
En défendant la nécessité d’une concurrence saine dans ces secteurs, Harris réaffirme l’importance de lutter contre la surcharge de prix et de promouvoir des pratiques commerciales équitables pour le bénéfice des consommateurs. Sa position rejoint celle de plusieurs législateurs républicains qui reconnaissent également les dangers de la consolidation excessive dans divers secteurs de l’économie.