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Inquiétudes concernant les « gaz dangereux » dans une mine de cuivre fermée

L’article parle de la préoccupation de Zorel Morales concernant les 130 000 tonnes de matériau toxique laissées à l’abandon dans une mine de cuivre au Panama depuis la fin de l’année dernière. Ce matériau, appelé « concentré de cuivre », pose des risques pour l’environnement et la santé des travailleurs encore présents sur le site. La fermeture de la mine a été ordonnée par la Cour suprême du pays après des manifestations contre les dommages environnementaux causés par celle-ci.

Le propriétaire de la mine, la société canadienne First Quantum Minerals, souhaite exporter le concentré de cuivre restant, mais un différend sur la propriété du matériau persiste entre l’entreprise et le Panama. La fermeture de la mine a eu un impact économique important, représentant 5% du PIB du pays et laissant des milliers de personnes sans emploi. Certains, comme Michael Camacho de l’union minière Utramipa, demandent la réouverture de la mine pour préserver les emplois.

D’un autre côté, des activistes environnementaux comme Raisa Banfield soutiennent la fermeture de la mine au nom de la préservation de la biodiversité du pays. Ils appellent à un changement de modèle économique axé sur l’écotourisme. Cependant, d’autres, comme le biologiste Samuel Valdés, affirment que la fermeture de la mine était motivée en partie par des suspicions de corruption et que son impact sur l’environnement était minimisé.

En fin de compte, l’avenir de la mine de cuivre de Cobre Panamá reste incertain, avec des répercussions économiques et environnementales à prendre en compte. Il appartient désormais au gouvernement panaméen de trouver une solution équilibrée qui garantisse à la fois la protection de l’environnement et la stabilité économique du pays.