Les responsables de la Maison Blanche de Trump soutiennent Kamala Harris
La campagne du vice-président américain Kamala Harris a récemment mis en avant plus d’une vingtaine d’endorsements présidentiels de membres du parti Républicain, dont certains ont servi sous l’administration de l’ancien président Donald Trump. Cette initiative appelée « Républicains pour Harris » a été lancée récemment et a attiré l’attention de plusieurs personnalités conservatrices, telles que Stephanie Grisham, ancienne secrétaire de presse de la Maison Blanche sous Trump, et Olivia Troye, ancienne responsable de la sécurité nationale sous le vice-président Mike Pence.
En prenant publiquement position en faveur de la candidate démocrate, ces officiels Républicains se mettent en danger en devenant des cibles potentielles des attaques de Trump, qui a déclaré sur Truth Social : « Nous devons purger le parti des personnes qui vont à l’encontre de nos candidats, et rendre plus difficile à un président Républicain populaire de battre les extrémistes de gauche. Geoff Duncan est un perdant qui s’effrite tout seul. »
Cette nouvelle vague de soutien en provenance du camp Républicain intervient deux semaines après le retrait du président Joe Biden de la course présidentielle et son endorsement en faveur de Kamala Harris. Depuis lors, la vice-présidente a bénéficié d’un fort soutien en termes de dons records, d’inscriptions de bénévoles et d’une augmentation dans les sondages, se rapprochant ainsi de Trump.
Malgré cet élan initial en faveur de Harris, la course reste très serrée et pourrait être décidée par une marge mince d’électeurs en novembre. C’est pourquoi la campagne de Harris cible spécifiquement les Républicains indécis qui pourraient être persuadés de voter contre leur candidat sous l’initiative de « Républicains pour Harris ».
Dans un communiqué, Austin Weatherford, directeur national de la campagne républicaine de Harris, a souligné que « l’extrémisme MAGA de Donald Trump est toxique pour des millions de Républicains qui ne reconnaissent plus leur parti dans celui de Donald Trump et qui voteront à nouveau contre lui en novembre. »
En somme, la campagne de Kamala Harris cherche à gagner le soutien des électeurs Républicains qui valorisent la défense de la démocratie et le rétablissement de la décence en politique. À ce stade, le camp Trump n’a pas encore répondu à ces avancées.