Les erreurs et la fraude dans les schémas fiscaux des entreprises coûtent au Royaume-Uni 4,1 milliards de livres.
Les fraudeurs mal intentionnés profitent de millions de livres d’argent public destiné à encourager la recherche et le développement dans les entreprises. Les critiques estiment que certaines entreprises réclament des avantages fiscaux sans réellement investir dans la recherche et le développement. Ces abus ont abouti à une perte regrettable de 4,1 milliards de livres depuis l’introduction des régimes fiscaux en 2020, selon les comptes les plus récents de l’HMRC.
Le gouvernement actuel se trouve dans une querelle avec l’ancien concernant un « trou » dans les finances publiques. Le Labour attribue cette situation à des dépenses cachées par l’administration précédente, tandis que les Conservateurs affirment avoir été « transparent » sur l’état des finances publiques.
Les régimes fiscaux de crédit d’impôt pour la recherche et le développement ont été conçus pour récompenser les entreprises investissant dans l’innovation, tels que les entreprises technologiques ou pharmaceutiques. Cependant, il semble que certains abusent de ces régimes en réclamant frauduleusement des avantages fiscaux. Les experts fiscaux soulignent que les propriétaires d’entreprises malhonnêtes profitent du fait que les ordinateurs approuvent automatiquement toute demande. Des conseillers fiscaux, s’appuyant sur une prétendue relation spéciale avec l’HMRC, incitent les entreprises à réclamer l’avantage fiscal en affirmant que c’est de l’argent gratuit.
Malgré une augmentation du nombre de fonctionnaires travaillant à la conformité des régimes fiscaux, le taux d’erreur et de fraude a diminué au fil des ans. Cependant, certains estiment que l’HMRC a été trop zélée dans sa réglementation des régimes d’allègement fiscal.
Le débat entre le Labour et les Conservateurs concernant un « trou » de 22 milliards de livres dans les finances publiques persiste. Les décisions du gouvernement actuel de réduire certaines dépenses et de relever les taxes sont remises en question par l’opposition. L’Institut des études fiscales a reconnu que certaines allégations de dépenses cachées par le gouvernement précédent semblent être vraies. Cependant, il souligne que la moitié de ce « trou » est attribuable au choix du gouvernement en matière de salaires du secteur public.
En définitive, il est crucial pour les autorités de mieux contrôler et réglementer l’accès aux avantages fiscaux afin de garantir un usage approprié des fonds publics.