2024 Jeux olympiques d’été : Un saut en avant pour la technologie sportive avec une perche de saut à la perche auto-cicatrisante.
L’entreprise suisse CompPair se concentre sur les composites avec pour objectif de rendre les produits plus réparables. Sa technologie phare, appelée HealTech, repose sur la création d’une surface cicatrisante. Le principe est simple : lorsque quelque chose est éraflé ou abîmé, chauffer les résines qui maintiennent les fibres ensemble pourrait les ramollir et leur permettre de retrouver lentement leur forme d’origine.
CompPair affirme que son composé peut être entièrement réparé en 10 minutes de chauffage. Et si les fibres elles-mêmes ne sont pas cassées, la matrice du composé devrait être réinitialisée comme neuve. Cependant, le processus n’a jamais été utilisé dans un sautoir à la perche. Intégrer ces composites dans un perche, tout en préservant l’intégrité des fibres structurelles, constitue un défi de taille.
Le co-fondateur et directeur technique de CompPair, Robin Trigueira, envisage un avenir où l’utilisation de ces composites pourrait faciliter la fabrication d’équipements sportifs réparables. Il imagine même un futur où les stades olympiques pourraient disposer de grands fours dans lesquels les perchistes pourraient placer leurs perches cicatrisantes pour les sceller avant l’événement.
Cependant, l’utilisation de ces composites dans des perches de saut à la perche est complexe, car il est difficile de garantir qu’ils résoudront le problème initial. Chaque fissure et crevasse étant différente, la cicatrisation peut varier en fonction de leur développement. Certaines blessures structurelles peuvent ne pas être traitées de la même manière. De plus, chauffer les résines cicatrisantes pourrait affecter les autres composites présents.
L’idée d’utiliser des composites cicatrisants dans les perches n’est pas nouvelle. Cette technologie existe depuis au moins 2017, mais aucune perche cicatrisante n’a encore été créée. Bien que CompPair ne collabore actuellement avec aucune entreprise de saut à la perche, elle travaille à intégrer ses composites dans des équipements sportifs plus courants comme les planches de surf et les cadres de vélos.
Il est probable que ces innovations apparaissent d’abord dans d’autres domaines avant de toucher la humble perche de saut à la perche. D’ici 10 ans, il est possible, voire probable, de voir arriver sur le marché des perches de saut à la perche fabriquées avec des composites cicatrisants.
En conclusion, bien que complexe à mettre en œuvre, l’utilisation de composites cicatrisants dans les perches de saut à la perche représente un véritable potentiel d’innovation pour l’avenir des équipements sportifs. La collaboration entre les entreprises spécialisées et les fabricants d’équipements sportifs pourrait conduire à des avancées significatives dans ce domaine.